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Pope - avec Paule Valérie Mendogo, Edéa

Sous la houlette d’une quinzaine de jeunes prêtres et religieuses, des jeunes très enthousiastes se sont rassemblés pour parler du Christ et prier ensemble. «Chemin de croix aux flambeaux, adoration, confessions, activités culturelles et sportives, causeries éducatives et messe en présence de l’évêque du diocèse d’Edéa, Mgr Jean Bosco Ntep». Telles ont été les activités ayant marqué la troisième édition de la célébration des Journées diocésaines des jeunes dans cette circonscription ecclésiastique qui, d’après l’aumônier des jeunes d’Edéa, l’abbé Jean-Baptiste Bikena, «a été un grand moment de communion avec la jeunesse».

Les jeunes appelés à répondre à l’appel du Seigneur

La célébration des Journées diocésaines des jeunes de cette année a accueilli des centaines de jeunes, «une grande première dans notre diocèse car il ne nous arrive pas toujours d’en réunir autant pour la cause du Christ», s’est réjoui l’abbé Bikena, en exprimant sa satisfaction quant au déroulement de cet événement, «même si je dois admettre que beaucoup reste à faire, étant donné le potentiel de ce diocèse».

Au-delà de ses considérations sur les statistiques, l’aumônier des jeunes d’Edéa a relevé que la plus grande réussite de ces Journées diocésaines des jeunes, réside dans les enseignements reçus durant ces trois journées de communion: «les jeunes ont pu se mettre à l’écoute de Jésus qui leur parle, à travers les différents exposés, les homélies lors des célébrations eucharistiques, et surtout lors de la messe de clôture durant laquelle Mgr Jean Bosco Ntep, notre évêque, a retracé les étapes de ces Journées diocésaines des jeunes partant du thème central».

Le prélat a invité les jeunes à répondre à l’appel du Seigneur, en reprenant les paroles du prophète Elie au jeune Samuel: «S’il t’appelle encore, tu répondras â€˜Parle, Seigneur, ton serviteur écoute’». Le thème choisi pour cette édition des Journées diocésaines de la jeunesse répond aux orientations pastorales reçues en début d’année par Mgr Jean Bosco Ntep, «qui a voulu que l’année 2024 soit pour nous l’occasion d’accentuer la pastorale des jeunes et la pastorale vocationnelle dans tout le diocèse», a expliqué l’abbé Bikena.

Former les jeunes à la co-responsabilité sociale

Au cours de ces Journées diocésaines, les jeunes se sont laissés instruire par de fructueuses conférences. La première, animée par l’abbé Nazaire Toum, recteur de l’Université Saint Tarcisius d’Edéa, était axée sur le thème: «Jeunesse et vocation à la lumière de l’appel de Samuel». «Ce thème a donc mis ensemble ces deux réalités pour que nos jeunes comprennent que répondre à l’appel du Christ en devenant prêtre, religieux, religieuse ou en se mariant dans l’Église, n’est pas réservé à des gens d’une certaine époque, car toutes ces vocations sont encore d’actualité», a souligné l’aumônier des jeunes d’Edéa.

Par ailleurs, dans la deuxième conférence, intitulée «Jeunesse et orientations socioprofessionnelles», l’abbé Bikena a précisé que l’accent a été mis sur l’invitation des jeunes à «s’engager dans la société en exerçant un métier, et en sachant que cela est aussi une autre manière de répondre à l’appel de Dieu, pour le bien de son peuple, dans la société». La causerie éducative, qui était également inscrite dans le programme des activités, avait pour but de «faire comprendre aux jeunes qu’ils doivent aussi se sentir co-responsables de la vie en société, du bien commun. Cela peut passer par un engagement politique, le volontariat, la promotion de la justice et de la paix dans leur pays, chacun à son niveau».

«Dieu continue de nous parler aujourd’hui»

Au terme de la célébration de ces Journées diocésaines, les encadreurs ont exhorté les jeunes à apprendre à écouter Dieu qui continue de parler aujourd’hui de mille et une façon. Sur ce, a expliqué le prêtre camerounais, «le message final que nous avons adressé aux jeunes du diocèse d’Edéa est tout simple, et je pense que ce message s’adresse aussi à toute la jeunesse du Cameroun, de l’Afrique et du monde entier». «Les jeunes ont besoin d’écouter Dieu qui parle à leur conscience, à leur cÅ“ur, à travers leurs prêtres, religieux et religieuses, leurs parents, leurs éducateurs en général». Ainsi, a conclu l’aumônier des jeunes d’Edéa, «n’ayons pas peur de donner notre vie, de nous consacrer au service de Dieu, comme ce fut le cas du jeune Samuel».