Sainte Thérèse, comme les Mages, regarda l’étoile
Xavier Sartre – Cité du Vatican
La célébration en France de l’Épiphanie ce dimanche 7 janvier, a permis au cardinal Semeraro, préfet du dicastère pour les Causes des saints, d’établir un parallèle entre les Mages et sainte Thérèse de Lisieux. Célébrant la messe en la basilique du sanctuaire de Lisieux, où reposent les reliques de la sainte normande, le préfet a évoqué dans son homélie la signification de l’Épiphanie, la révélation du Fils de Dieu à toutes les nations, soulignant que le mouvement des Mages était inverse à celui des disciples de Jésus qui furent envoyés aux confins de la terre. «C’est en quelque sorte le mystère et le ministère de grâce vécus par sainte Thérèse de Lisieux, a noté le cardinal-préfet. Elle consacra toute sa vie à se rapprocher toujours plus de Jésus, mais elle la vit se transformer en une mission de plus en plus vaste, jusqu’aux confins de la terre.»
Thérèse est fascinée par les étoiles
Si sainte Thérèse n’évoque jamais les Mages dans ses écrits, son histoire a quelque chose de similaires à eux. Elle passa son enfance, a raconté le cardinal Semeraro, à être fascinée par les étoiles, disant à son père que son nom à elle était écrit dans le ciel. «â€śVos noms sont écrits dans les cieux” (Lc 10,20): cette déclaration de Jésus, que la petite Thérèse applique à elle-même, est la racine de la joie et de la confiance chrétienne» a affirmé le représentant du Pape.
Poursuivant sur l’étoile suivie par les Mages et regardée par Thérèse, le cardinal a affirmé que c’est Jésus qui en indique «la signification»: «Dieu t’aime! Thérèse comprend ce sens et le mûrit tout au long de sa vie».
Thérèse, source d'espérance
Si l’Église achève ce dimanche le jubilé de la naissance de Thérèse, elle commencera dans quelques mois un autre jubilé, dont la devise est Pèlerins de l’espérance. Sainte Thérèse, «femme d’espérance» sera là certainement une source d’inspiration a estimé le préfet du dicastère pour les Causes des saints. «Le message de Thérèse est un message d’espoir pour tous, a-t-il expliqué. C’est elle-même qui nous raconte ce tournant radical dans sa vie; lorsque, en effet, elle comprit non seulement que son nom était écrit dans les cieux, mais aussi que “au Ciel il y aura plus de joie pour un seul pécheur qui fait pénitence que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de pénitence!…” (Ms A, 46r: cf. Lc 15,7).»
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