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A Karachi, des ³¦³ó°ùé³Ù¾±±ð²Ô²õ protestent contre les violences dans le Pendjab, vendredi 18 août. A Karachi, des ³¦³ó°ùé³Ù¾±±ð²Ô²õ protestent contre les violences dans le Pendjab, vendredi 18 août.   (ANSA)

Une journée de ±è°ù¾±Ã¨°ù±ð au Pakistan après les violences contre les ³¦³ó°ùé³Ù¾±±ð²Ô²õ

Après les assauts dans les quartiers ³¦³ó°ùé³Ù¾±±ð²Ô²õ du Pendjab dans l'Est pakistanais, les évêques du pays invitent les croyants, dimanche 20 août, à un temps de ±è°ù¾±Ã¨°ù±ð «pour l'harmonie interreligieuse et pour dire non à toute forme de violence».

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Une journée spéciale de prière sera organisée dans toutes les communautés catholiques du Pakistan, dimanche 20 août. Elle a été annoncée par la conférence épiscopale du pays après les attaques, ces derniers jours, contre les églises et les habitations de chrétiens, et après l'arrestation de deux d'entre eux accusés de blasphème, à Jaranwala, dans la banlieue de Faisalaba, dans le Pendjab pakistanais. «Tous les chrétiens et les personnes de bonne volonté sont invités à observer cette journée de prière pour les incidents de Jaranwala et pour la paix et l'harmonie dans notre pays», peut-on lire dans une note de la partagée aux médias.

Mercredi 15 août, des centaines de personnes de confession musulmane, armées de bâtons et de pierres, ont déferlé dans les ruelles du quartier chrétien de Jaranwala, dans la banlieue de la ville industrielle de Faisalabad, poussant les chrétiens à la fuite. Des violences après qu'un groupe de fanatiques religieux eut accusé une famille d'avoir profané le Coran. Le lendemain, le quartier chrétien de Jaranwala a été placé sous surveillance policière.

Une enquête est en cours à l'encontre d'une douzaine de personnes ayant incité par haut-parleur des musulmans à manifester contre des chrétiens, a indiqué un haut responsable de la police. Selon l’agence AFP, 87 domiciles et 19 églises ont été vandalisés lors de cette vague de violence.

La Commission indépendante des droits de l'homme au Pakistan a plusieurs fois souligné que les lois sur le blasphème étaient utilisées comme des armes pour cibler les minorités religieuses et régler des vendettas personnelles, et que ces incidents violents étaient en augmentation constante depuis plusieurs années. Les chrétiens, qui représentent environ 2% de la population, occupent l'un des échelons les plus bas de la société pakistanaise et sont fréquemment la cible d'allégations de blasphème, fallacieuses et infondées.

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19 août 2023, 12:25