ÃÛÌÒ½»ÓÑ

Pope (avec lourdes-france.org)

Elles sont au nombre de sept, situées face aux piscines du Sanctuaire de Lourdes. Étape incontournable du chemin menant de la Grotte aux fontaines, c’est là que les pèlerins allument 380 tonnes de cierges chaque année, 4000 cierges pouvant brûler simultanément. Les chapelles de lumière ont subi dans la nuit de samedi à dimanche 10 juillet un incendie qui a détruit trois d’entre elles. Même si les recherches sur l’origine du feu se poursuivent, la cause accidentelle est la raison principale.

Les dommages causés par le sinistre sont très importants, L’estimation de la reconstruction complète des chapelles et le remplacement du matériel s’élève à au moins 1,5 million d’euros. «Un nouveau coup dur pour le Sanctuaire», s’est désolé le recteur des lieux, Mgr Olivier Ribadeau-Dumas. Il faut dire que les finances de Lourdes souffrent encore des conséquences de la crise sanitaire, et que le sanctuaire s’est déjà péniblement relevé des inondations d’octobre 2012 et juin 2013.

Quatre chapelles toujours accessibles

Quoiqu’il en soit, «permettre aux pèlerins d’exprimer leur dévotion en brûlant un cierge est une priorité pastorale pour le Sanctuaire de Lourdes», assure-t-on. Ainsi, le service prévention et sécurité du Sanctuaire a délimité un périmètre sécurisé permettant de garder ouvertes les 4 premières chapelles en accès libre. En attendant la reconstruction des chapelles, des brûloirs seront installés dans la prairie du Sanctuaire dans les prochaines semaines.

Le temps des aménagements provisoires, le dépôt des grands cierges sera confié aux feutiers, dont la profession, propre au sanctuaire pyrénéen, consiste à s’occuper des cierges, de la gestion des stocks jusqu’au nettoyage des plateaux, en passant par l’allumage de ces incontournables de la prière allant de 50g à 70 kg. Au vu de la situation actuelle, une fois allumés sur place, les cierges seront ensuite brûlés au plus tôt.

Des mesures d’autant plus nécessaires que le Sanctuaire de Lourdes connaîtra une forte affluence de pèlerins au moins jusqu’à l’Assomption.