Mgr Gollnisch salue la visite des 鱹ê±ç³Ü±ð²õ français au Liban
Entretien réalisé par Claire Riobé - Pope
«Partager les préoccupations des Libanais». La visite de la délégation de la Conférence des Évêques de France au Liban, organisée du 8 au 12 mai, aura de nouveau mis en lumière la relation particulière de l’Église de France avec le pays du Cèdre, à une période particulièrement sombre pour le peuple libanais.
De leur voyage, raconte au micro de Pope Mgr Gollnisch, les évêques se souviendront de leur rencontre avec les différents patriarches des communautés locales, et auront été «touchés» par celle avec une communauté de religieuses, venues témoigner des difficultés de leur mission dans le pays. Ils garderont aussi le souvenir d’un temps de prière «intense» sur le port de Beyrouth, lieu particulièrement symbolique un an et demi après l’explosion du 4 août 2019. «C’était très fort de pouvoir porter dans la prière le drame que cela a représenté» pour le peuple libanais, confie le directeur de l’Oeuvre d’Orient.
Des lieux de résilience
Le Liban, pays dans l’épreuve, «qui a parfois beaucoup de désespérance», n’est pourtant pas «un pays aussi abattu qu’on le dit», affirme Mgr Gollnisch. «Je crois que les évêques français ont été sensibles de voir ces lieux de résilience», poursuit-il, lieux apparaissant comme des creusets d’espoirs pour toute une génération de Libanais. Ils auront ainsi révélé à la délégation française de «jeunes adultes libanais désireux de prendre des initiatives sur le plan économique et associatif», et animés «d’un profond désir de servir leur pays et le reste de la population.»
Un «pont spirituel» en Méditerranée
Les chrétiens libanais ont appris, peu avant l'arrivée de la délégation de la CEF dans le pays, l'impossiblité du Pape François de se rendre dans les semaines à venir au Liban. «Les chrétiens et même ceux qui ne sont pas chrétiens continuent d’espérer la visite du Saint-Père, et je crois que c’est important pour le Liban que puisse avoir lieu cette rencontre», indique Mgr Gollnisch.
Un temps de prière entre les chrétiens de France et les chrétiens d'Orient doit, en attendant, se tenir en ligne le 22 mai prochain, prolongeant le «pont spirituel» initié ces derniers jours par les évêques français en Mediterranée.
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