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Lisa Zengarini – Cité du Vatican

L'Église catholique du Bélarus est solidaire de l'Ukraine tout en plaidant pour que le Bélarus ne prenne pas une part active à l'agression menée par la Russie contre son voisin. Le président bélarusse, Alexandre Loukachenko, est un proche allié de Vladimir Poutine et, depuis le début de la guerre, le 24 février, les troupes russes présentes sur le territoire bélarusse ont été autorisées à passer en Ukraine par les gardes-frontières bélarusses. Les systèmes de défense aérienne et de contrôle du trafic du Bélarus, ainsi que les stations de carburant du pays, ont également été mis à la disposition de Moscou.

Soutien aux pourparlers

Dans une déclaration, les évêques bélarusses ont exprimé leur soutien total aux appels à la paix lancés par le Pape François et le Saint-Siège, ainsi qu'aux négociations provisoires qui se déroulent au Bélarus pour mettre fin aux hostilités et trouver des moyens de réconciliation. «Mais pour que les parties s'écoutent, les armes doivent se taire», ont-ils déclaré.

Les évêques ont exprimé la profonde préoccupation de toute l'Église bélarusse pour la guerre qui a causé la perte de tant de vies, la destruction massive de villes, d'établissements et d'infrastructures, et des centaines de milliers de réfugiés. Les évêques sont également préoccupés par la «guerre de l'information» qui se déroule en parallèle et qui, selon eux, «n'est pas moins néfaste et provoque la haine entre les peuples et les nations».

Ils insistent avec véhémence sur le fait que «tout doit être fait pour trouver une solution pacifique au conflit», tout en suppliant les autorités bélarusses de ne pas impliquer activement le pays.

Assistance aux victimes

Le président Loukachenko a déclaré vendredi que les forces armées bélarusses ne participaient pas aux opérations de la Russie, après que l'armée ukrainienne eut déclaré qu'elle pensait avoir déjà reçu l'ordre de franchir la frontière ukrainienne.

La déclaration des évêques s'est terminée par un appel aux fidèles et aux personnes de bonne volonté à prier et à «prêter toute l'assistance possible aux victimes» avec «amour fraternel et solidarité».