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Claire Riobé – Cité du Vatican

Le thème de la campagne de la fraternité choisi par la Conférence nationale des évêques du Brésil (CNBB), veut interpeller chaque année sur l’une des problématiques traversées par la société brésilienne.

Cette année, les évêques ont choisi le rapport entre fraternité et éducation. Un thème «fondamental pour valoriser l’être humain dans son intégrité», a expliqué d’emblée le Saint-Père. Et une invitation à lutter contre la «culture du déchet», qui place les plus vulnérables en marge de la société, tout en éveillant cette dernière à l’importance du soin de la création.

Une éducation fraternelle et humaine

Le Carême au Brésil débute alors que le nombre d'enfants du pays ne sachant ni lire ni écrire a explosé, au cours de ces deux dernières années. Il aurait augmenté de 66% durant la pandémie, selon l’ONG brésilienne Todos Pela Educação (Tous pour l'éducation), en raison de la fermeture en continue des classes.

«En regardant la société d’aujourd’hui, nous percevons très clairement l’urgence d’adopter des actions transformatrices dans le domaine éducatif afin d’obtenir une éducation promotrice de la fraternité universelle et de l’humanisme intégral», considère le Pape François.

Un renouveau dans les écoles brésiliennes

La mission de l’Église dans cette transformation du domaine éducatif est essentielle, et mérite d’être davantage reconnue et valorisée, estime le Saint-Père. «Je désire de tout cÅ“ur que le choix du thème "Fraternité et Education" devienne un motif de grande espérance dans chaque communauté ecclésiale, et de renouveau dans les écoles et les universités catholiques», a-t-il exprimé.

Le Saint-Père a enfin invité les fidèles brésiliens à faire de ce parcours de Carême «une occasion d’authentique conversion», afin que «les graines jetées sur ce chemin trouvent dans [vos cÅ“urs] la bonne terre où elles puissent fructifier en actions concrètes en faveur d’une éducation intégrale et de qualité.»