L’Église orthodoxe de ³Ò°ù賦±ð, une réalité complexe
C’est en 1833, après la guerre d’indépendance, que l’Église de Grèce déclare unilatéralement son autocéphalie ; celle-ci ne sera toutefois reconnue par le patriarcat de Constantinople qu’en 1850. Son territoire couvre l’équivalent de ce qu’était la Grèce avant les guerres balkaniques de 1912 – 1913 ; la Crète, le Dodécanèse et le Mont Athos relèvent quant à eux de la juridiction du patriarcat de Constantinople, tout en bénéficiant d’une certaine autonomie.
Le chef de cette Église, qui reçoit le titre d’archevêque d’Athènes et de toute la Grèce, est élu par le Saint-Synode, instance très importante réunissant quelques 80 évêques métropolites.
Autre donnée fondamentale pour comprendre la complexité de cette réalité : la primauté de cette Église est inscrite dans la Constitution du pays. Identité nationale et confessionnelle sont donc étroitement imbriquées.
Christos Arabatzis est professeur de patrologie à l’Université de Thessalonique (Grèce). Il revient sur le contexte de la fondation de l’Église de Grèce et sur ses particularités :
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