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Tégucigalpa, la capitale du Honduras, le 23 novembre 2021. Tégucigalpa, la capitale du Honduras, le 23 novembre 2021.  

Les évêques du Honduras: il n'y a pas de Noël sans le Christ

L'épiscopat du petit pays d'Amérique centrale souhaite un Noël de paix et d'espérance, invitant chacun "à être solidaires de ceux qui souffrent" et "à faire place à Jésus dans sa vie".

Anna Poce - Cité du Vatican

«Engageons-nous avec sérieux et responsabilité dans la reconstruction dont notre pays a besoin, qui est un véritable processus de paix». C'est ce qu'écrit la Conférence épiscopale du Honduras dans son message de Noël, signé par le président de l'épiscopat, Mgr Ángel Garachana Pérez, évêque de San Pedro Sula, et le secrétaire général, le père Emigdio Duarte Figueroa.

Même le Pape François, rappellent les évêques, a voulu «nous enseigner que le processus de paix est un engagement constant dans le temps, parce que c'est un travail patient qui cherche la vérité et la justice, et ouvre pas à pas à une espérance commune, plus forte que toute adversité». Le Honduras a besoin de chacun de ses enfants, qui doivent apprendre ce Noël à vivre deux expériences ensemble: «la tendresse de la famille qui célèbre la vie, mais aussi la solidarité du peuple qui marche vers la libération», affirment-ils.

 

En contemplant le Fils de Dieu fait homme, lit-on dans le message, nous nous rendons compte que nous sommes souvent incapables de vivre en solidarité avec nos frères et sœurs qui souffrent. À Noël, cependant, nous avons l'occasion de «nous rappeler que nous sommes aimés et réconciliés avec Dieu» et que «Dieu nous a enveloppés de son amour, afin que nous apprenions à nous aimer de la même manière».

«Le seul vrai sens de Noël»

Noël nous rappelle aussi que Jésus est avec nous et que nous devons donc veiller à ne pas priver ces festivités de leur «seul vrai sens», qui n'a rien à voir avec «acheter des choses, manger ou boire, ou tirer des feux d'artifice».

Nous devons nous rappeler que «sans le Christ, il n'y a pas de Noël». Cette période «devrait être pour nous tous un signe d'espérance pour quelque chose de nouveau, pour l'année qui est sur le point de commencer».

«Donnons à Dieu un espace dans nos vies et dans notre vie familiale; ne répétons pas l'histoire de Bethléem, où il n'y avait de place pour Jésus nulle part», exhortent-ils en conclusion.

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22 décembre 2021, 15:28