ÃÛÌÒ½»ÓÑ

SECAM et CCEE ont réaffirmé l'importance du dialogue interreligieux à la lumière de Fratelli tutti SECAM et CCEE ont réaffirmé l'importance du dialogue interreligieux à la lumière de Fratelli tutti 

CCEE-Secam : le dialogue interreligieux, chemin vers la paix

Le Conseil des conférences épiscopales d’Europe (CCEE) et le Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM) ont organisé un séminaire en ligne mardi et mercredi 1er et 2 juin sur le thème : solidarité dans la promotion de la dignité humaine à la lumière de Fratelli tutti. Le dialogue interreligieux est vu comme un moyen de contrer la haine, la violence et de promouvoir l’amitié et la paix.

Pope

Les évêques européens et africains réaffirment dans une note publiée à l’issue du séminaire inspiré par l’encyclique du Pape François Fratelli tutti que la communion et la solidarité universelle sont «un besoin urgent». Ils ont réaffirmé également leur collégialité et leur engagement à «promouvoir la dignité humaine, la fraternité et la solidarité qui sont au cÅ“ur de l’existence humaine et de la coexistence pacifique».

«En tant qu'enfants du Père unique, lit-on dans le message commun, nous devons être ouverts les uns aux autres et travailler intensément à la construction d'une authentique fraternité, non seulement au sein de nos communautés locales, mais aussi avec des personnes d'origines culturelles, d'identités raciales et ethniques, de positions religieuses et politiques, de statuts sociaux et économiques différents».

Une maison ouverte

Le dialogue interreligieux, «motivé par une ouverture sincère à Dieu, le Père de tous les hommes», est donc invoqué par les prélats comme un moyen de contrer «les attitudes de haine, d'hostilité et d'extrémisme, de violence et d'effusion de sang», ainsi qu'un «moyen de stimuler l'amitié, la paix et l'harmonie et de garantir la liberté religieuse, qui est un droit humain fondamental pour tous les croyants».

Mais pas seulement : le dialogue doit également être promu dans ses aspects culturels et Å“cuméniques, afin que «chaque Église soit une maison aux portes ouvertes, pour soutenir l'espoir, construire des ponts, abattre des murs et semer des graines de réconciliation».

Une Église qui sort

Le CCEE et le SCEAM ont également lancé un appel fort à être «une Église qui sort», pour «aider à construire un monde meilleur». Dans cette perspective, les deux instances épiscopales invitent les dirigeants politiques, les autorités civiles et les organismes tels que l'Union africaine, l'Union européenne et les Nations unies à «prévoir la mise en Å“uvre pratique de lois et de protocoles qui exaltent la solidarité et promeuvent la dignité humaine».

En particulier, l'importance de «promouvoir la défense de la vie, de la famille, de la liberté éducative et religieuse, ainsi que l'accueil et l'intégration des migrants, et l'accès universel aux vaccins Covid-19» est réaffirmée. La vision du monde proposée par les prélats européens et africains est la vision «inclusive», celle qui «pour les chrétiens est de Jésus-Christ», celle où «tous les membres se considèrent "un" et sont à l'aise les uns avec les autres».

Poursuivre le partage

Le message conjoint espère donc que les deux corps épiscopaux continentaux «continueront à étudier et à partager leurs expériences pour le bien des peuples, et travailleront sans relâche pour mettre fin aux préjugés, à l'intolérance, à l'hostilité et à la violence partout dans le monde». En invoquant la paix «pour tous les pays d'Afrique, d'Europe, du Moyen-Orient et du monde entier qui connaissent des situations de conflit», les évêques signataires soulignent enfin leur engagement à «prier pour et promouvoir la paix, la solidarité et la dignité humaine dans toute la société».

 

Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici

03 juin 2021, 10:57