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L'église Saint-Antoine, où le prêtre français Michel Briand, l'un des otages, a été en mission pendant plusieurs années. Port-au-Prince, le 12 avril 2021. L'église Saint-Antoine, où le prêtre français Michel Briand, l'un des otages, a été en mission pendant plusieurs années. Port-au-Prince, le 12 avril 2021. 

Les 鱹ê±ç³Ü±ð²õ d’±á²¹Ã¯³Ù¾± appellent à intensifier les ±è°ù¾±Ã¨°ù±ðs pour la libération des otages

Dix jours après l'enlèvement de cinq prêtres et deux religieuses, ainsi que de trois laïcs en périphérie de Port-au-Prince, l’épiscopat haïtien demande dans un message trois journées de ±è°ù¾±Ã¨°ù±ð et de mobilisation, jusqu’à ce vendredi.

Dans ce message daté du 20 avril, les évêques haïtiens appellent à une nouvelle grève de toutes les écoles catholiques, presbytérales, congréganistes, des universités et de toutes les autres institutions catholiques, à l’exception des hôpitaux et des centres de santé. Aucune activité donc, du 21 au 23 avril inclus, comme ce fut le cas déjà le 15 avril dernier.

Chapelet, messes, adoration du Saint-Sacrement

Les 21 et 22 avril, les prêtres sont appelés à continuer de célébrer la sainte Messe «afin d’implorer Dieu pour la libération des personnes enlevées, la conversion des ravisseurs, le salut d’Haïti». «Après l’homélie, nous invitons les prêtres à faire la Litanie de la Miséricorde Divine comme prière universelle», ajoute l’épiscopat. Le 23 avril, «à midi sonnant, les cloches résonneront dans toutes les églises; nous exposerons le Très Saint Sacrement en méditant quelques Psaumes de louange (…). Ce même vendredi, à trois heures, le Chapelet de la Miséricorde Divine sera récité dans toutes les paroisses, suivi de la célébration de la sainte Messe pour la clôture de la journée», est-il également écrit.

Les évêques invitent à prier «pour que chaque responsable, chaque autorité du pays tienne ses engagements», et pour «que la Puissance de la Résurrection du Christ triomphe sur toutes les forces des ténèbres et de la mort qui nous empêchent de vivre en enfants de Dieu».

Des ravisseurs inflexibles

Après l’enlèvement le 11 avril dernier de dix personnes, dont sept religieux et trois laïcs – seule la mère d’un prêtre, septuagénaire, a été libérée depuis -, l’épiscopat constate «avec beaucoup de tristesse que la situation de nos frères et sÅ“urs pris en otage par des bandits n’a pas changé jusqu’à présent». L’inquiétude grandit, car «malgré tous les appels de l’Église, des évêques, des prêtres, des religieux/religieuses, des fidèles laïcs, des organisations de la société civile, en Haïti comme à l’étranger, les otages (…) sont toujours entre les mains des kidnappeurs, qui semblent ne pas entendre raison». Ceux-ci avaient exigé une rançon d’un million de dollars pour libérer les otages. «Face à cette situation, nous devons agir comme chrétiens et comme citoyens conséquents, fils et filles d’une même nation», estiment avec gravité les évêques haïtiens. 



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22 avril 2021, 09:44