Abus: les évêques français avancent dans leur réflexion
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Pandémie oblige, ces deux jours et demi de réflexion se sont déroulés en visioconférence. Outre les évêques, une trentaine de personnes, membres des groupes de travail mis en place en novembre 2018, des membres des cellules d'accueil et d'écoute, et divers responsables ecclésiaux, ont participé aux échanges.
Aucune mesure concrète n'a été décidée, les annonces devant intervenir fin mars, lors de l'assemblée de printemps, juste avant Pâques. À l'issue des discussions, «la place et le rôle des victimes s'est confirmée comme déterminante», indique le communiqué de presse de la Conférence des évêques de France (CEF). Les évêques ont également travaillé «à la responsabilité vis-à-vis du passé, du présent et de l'avenir et ont posé un cadre pour leur réflexion à l'avenir». Ce thème de la responsabilité a été étudiée sous divers angles : psycho-social, philosophique, théologique, biblique et historique.
En mars prochain, l'Église de France devrait s'engager pour plusieurs années dans un dispositif viable afin de la conduire hors de la crise des agressions sexuelles et des abus de pouvoir, précise la CEF. Toujours dans la même optique, les évêques doivent recevoir en octobre, le rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église (CIASE), présidée par Jean-Marc Sauvé.
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