ÃÛÌÒ½»ÓÑ

Mgr Lisboa, évêque de Pemba, reçoit la visite d'une délégation de la SACBC Mgr Lisboa, évêque de Pemba, reçoit la visite d'une délégation de la SACBC 

Solidarité des Églises d'Afrique méridionale avec le Mozambique

Une délégation de la Conférence épiscopale d'Afrique du Sud (SACBC) entame ce mercredi 2 décembre une visite de solidarité de trois jours au Mozambique, dans la région de Cabo Delgado, durement touchée par une série d'attentats et d'affrontements entre l'armée nationale et un groupe se réclamant de l'organisation de l'État islamique.

Pope (avec Fides)

Les évêques d'Afrique du Sud, du Botswana et du Swaziland ont envoyé une délégation dans la région septentrionale du Mozambique de Cabo Delgado, répondant ainsi à l'appel de Mgr Luiz Fernando Lisboa, évêque de Pemba, hérault des souffrances de la population de son diocèse durement éprouvée par l'insurrection islamiste qui s'y déploie depuis plusieurs années.

 

Mgr Ponce de Leon, évêque de Manzini (Swaziland), Mgr Victor Phalana, évêque de Klerksdorp (Afrique du Sud), la secrétaire-générale adjointe de la SACBC, sÅ“ur Tshifhiwa Munzhedzi, et le directeur du Dennis Hurley Peace Institute, Johan Viljoen passeront en tout trois jours dans la région de Cabo Delgado où, depuis 2017, un groupe insurrectionnel a provoqué la mort de 2300 personnes et poussé au moins 600 000 habitants de la région à fuir.

Les cris à l'aide de l'évêque de Pemba

Mgr Pemba, l'évêque de la région, n'a pas cessé de lancer des appels à la solidarité internationale depuis le début de l'année pour alerter sur la situation. En septembre dernier, la SACBC avait exprimé sa solidarité avec les fidèles de Cabo Delgado. «Nous avons suivi avec une préoccupation croissante la détérioration rapide de la situation dans le diocèse de Pemba, en province de Cabo Delgado – la violence diffuse, la destruction de propriétés, l'évacuation forcée de plus de 200.000 personnes et les pertes en vies humaines» ont fait savoir les évêques. .
Récemment, Mgr Lisboa avait intensifié ses appels à la solidarité. «C’est une situation très difficileDes centaines de personnes dorment sur la plage, beaucoup meurent en route. D’autres passent trois ou quatre jours en mer, et finissent par arriver déshydratés et affamés. Nous avons besoin d’aide, de la solidarité de la communauté mozambicaine et internationale», avait-il raconté en octobre dans une vidéo. 

Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici

02 décembre 2020, 15:28