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Des ³¦³ó°ùé³Ù¾±±ð²Ô²õ irakiens lors de la messe de la Veille de Noël, le 24 décembre 2019 en l'église catholique syriaque de l'Immaculée Conception, à Qaraqosh dans la plaine de Ninive. Des ³¦³ó°ùé³Ù¾±±ð²Ô²õ irakiens lors de la messe de la Veille de Noël, le 24 décembre 2019 en l'église catholique syriaque de l'Immaculée Conception, à Qaraqosh dans la plaine de Ninive.  

Le Parlement irakien reconnaît Noël comme jour férié officiel

À compter de cette année, Noël devient jour férié sur tout le territoire irakien. Les députés ont voté un projet de loi en ce sens, accédant ainsi à une demande formulée par le cardinal Louis Raphael Sako, affirme l'agence Fides.

Le patriarche de Babylone des Chaldéens, le cardinal Louis Raphael Sako, exprime sa gratitude au président irakien Barham Salih, au chef du Parlement Muhammad al Halbousi et à tous les parlementaires qui ont approuvé la reconnaissance de Noël comme «fête nationale» annuelle, informe l’agence Fides, jeudi 17 décembre.

La Chambre des députés a, en effet, accédé à la demande du cardinal, exprimant ainsi «un vote en faveur du bien des citoyens chrétiens», souligne une note du Patriarcat. Déjà en octobre, le patriarche de Babylone des Chaldéens avait présenté au chef de l'État irakien une proposition visant à soumettre à l'examen du Parlement un projet de loi reconnaissant la solennité de Noël comme jour férié dans le pays. La suggestion a donc été acceptée.

Le Pape en Irak dans moins de trois mois

Une décision importante, compte tenu également du voyage que le Pape François effectuera en Irak du 5 au 8 mars 2021, en visitant Bagdad, la plaine d'Ur, liée à la mémoire d'Abraham, la ville d'Erbil, ainsi que Mossoul et Qaraqosh dans la plaine de Ninive.

La présence du Pontife sur le sol irakien a été définie par le cardinal Sako comme un pèlerinage chargé d'un message de réconfort «pour tous en un temps d'incertitude», «une occasion de grand retournement, afin que la foi et l'espérance en nous deviennent un engagement», et un encouragement «à surmonter les douleurs et les blessures du passé», «à regarder vers la réconciliation, la paix et le développement dans le signe d'une possible coexistence» entre «différents frères d'une même famille».

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17 décembre 2020, 15:52