ÃÛÌÒ½»ÓÑ

Enfant victime d'abandon Enfant victime d'abandon 

Afrique du Sud: le drame des enfants chef de famille

De nombreux enfants sud-africains sont contraints de devenir chef de famille. Mis au ban de la société, ils doivent être sauvegardés et protégés, sensibilise Justice et Paix.

Pope

Des enfants orphelins, d’autres laissés seuls par leurs parents, des filles-mères, autant de situations dramatiques qui doivent être prises en charge. Dans un rapport, la Commission épiscopale Justice et Paix d'Afrique du Sud alerte sur les conditions de ces enfants contraints de grandir trop vite et qui présentent de nombreux symptômes.

Il s'agit d'enfants qui souffrent «d'abandon, de détresse émotionnelle, de discrimination, de stigmatisation et d'isolement social», peut-on lire dans ce texte. Ils témoignent souvent d’«une faible estime de soi», au point d’être convaincus qu'«ils méritent l'indifférence de la société».

Un devoir moral

Pour aider et protéger ces enfants, l'Église sud-africaine propose le lancement de programmes spéciaux, en collaboration avec le gouvernement et les organisations de la société civile, afin de susciter une véritable «régénération morale».

Il s’agit de stimuler le sens des responsabilités de la société et la volonté de la famille proche de s'occuper des enfants dont les parents sont décédés ou absents. Il faut éviter l'existence de familles dont la responsabilité repose sur les enfants, souligne Justice et Paix, qui rappelle que les mineurs doivent grandir au sein de «familles normales».

Proies faciles de l’exploitation sexuelle

Les évêques sud-africains exhortent, dans le même temps, à promouvoir et renforcer la protection des mineurs contre l'exploitation sexuelle, qui dans ces cas précis représente un risque élevé.

Ils appellent également à favoriser des «services de qualité pour la guérison de la douleur et des traumatismes subis par les enfants orphelins ou particulièrement vulnérables».

Pope Service - IP

Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici

06 septembre 2020, 18:15