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Environ 7 millions d’électeurs se rendent aux urnes pour élire à la fois leur président et renouveler le Parlement. L’ile caribéenne, touchée par le coronavirus, ne s’attend pas à une participation massive. Depuis le mois de mars, on y compte 35 000 cas et 775 décès.

Les deux principaux candidats

C’est d’ailleurs en raison de la pandémie que les élections initialement prévues le 17 mai dernier ont été reportées à ce dimanche 5 juillet, alors que la propagation du virus s’accélère.

Deux candidats issus du centre-gauche s’affrontent pour la magistrature suprême : Luis Abinader, du Parti révolutionnaire moderne (opposition), donné vainqueur dans les derniers sondages et Gonzalo Castillo, du Parti de la libération dominicaine (PLD), majoritaire au sein de l’actuel Parlement, et qui est aussi la formation du président sortant, Danilo Medina ; après deux mandats de quatre ans, celui-ci ne peut pas se représenter.

La relance du tourisme

Les conséquences de l’épidémie risquent, à terme, d’accentuer la vulnérabilité d’une partie de la population et de la précipiter dans la pauvreté, alerte la Banque mondiale. Aussi, les plans de relance économique post-Covid ont-ils été au centre de la campagne électorale. Les candidats ont insisté sur la reprise nécessaire du tourisme, pilier économique de l’ile. Mercredi 1^er juillet, la République dominicaine a ainsi rouvert ses frontières et les liaisons aériennes ont pu timidement reprendre.

L'appel des évêques pour le bien commun et la famille

Le 1^er juillet dernier, à l’issue de leur assemblée plénière, les évêques de la République dominicaine ont lancé un appel à participer aux élections, «en exerçant un vote responsable pour les candidats ayant des propositions en faveur du bien commun, de la famille, du respect de la vie depuis la conception jusqu'à la mort naturelle. Cette maturité civique doit s'exprimer avant tout par le respect responsable des résultats de ces élections», ajoutent-ils dans une note.