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La Cour suprême des États-Unis à Washington, sommet du pouvoir judiciaire dans le pays. La Cour suprême des États-Unis à Washington, sommet du pouvoir judiciaire dans le pays.  

États-Unis: l’épiscopat inquiet d’une «redéfinition des sexes» dans la loi sur les droits civils

Par le biais d’un communiqué, les 鱹ê±ç³Ü±ð²õ américains ont réagi à la décision de la plus haute juridiction américaine ce lundi 15 juin d’interdire toute discrimination selon l’orientation sexuelle et le statut de transgenre.

«Je suis profondément préoccupé par le fait que la Cour suprême des États-Unis a en fait redéfini la signification juridique du terme "sexe" dans la loi sur les droits civils de notre nation. C'est une injustice qui aura des répercussions dans de nombreux domaines de la vie».

C’est en ces termes que s’est exprimé Mgr José H.Gomez, président de l’épiscopat américain, dans paru sur le site de la conférence des évêques américains, lundi 15 juin 2020.

L’archevêque de Los Angeles réagit à la décision prise le même jour par la Cour suprême américaine d’interdire «la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et le statut de transgenre», complétant ainsi la loi fédérale de 1964 interdisant les discriminations «en raison du sexe», sans mention des orientations sexuelles.

«Notre sexe fait partie du plan de Dieu»

«En effaçant les différences et les relations complémentaires entre les hommes et les femmes, nous ignorons la gloire de la création de Dieu et nuisons à la famille humaine, premier pilier de la société», a poursuivi Mgr Gomez, «notre sexe, qu'il soit masculin ou féminin, fait partie du plan de Dieu pour la création et pour notre vie. Comme le Pape François l'a enseigné avec tant de sensibilité, pour vivre dans la vérité avec les dons voulus par Dieu dans nos vies, il faut que nous recevions notre identité corporelle et sexuelle avec gratitude de notre Créateur. Personne ne peut trouver le vrai bonheur en suivant un chemin contraire au plan de Dieu». Et l’archevêque d’ajouter: protéger nos prochains des discriminations «n’exige pas une redéfinition de la nature humaine».

 

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17 juin 2020, 15:54