ÃÛÌÒ½»ÓÑ

Cathédrale Saint-Patrick de New York. Cathédrale Saint-Patrick de New York.  

Abus: les 鱹ê±ç³Ü±ð²õ américains dédient le mois d’avril à la protection des mineurs

«La promesse de protéger, l'engagement de guérir». Ainsi s'intitule la devise que s’est choisie l’épiscopat américain pour ce mois d’avril 2020, consacré à la protection des mineurs contre les abus.

Pope

En vue du mois prochain, les initiatives en matière de protection des mineurs croissent aux Etats-Unis. Les évêques invitent par exemple les fidèles à participer à l'initiative "Cinq jours d'action", organisée du 13 au 17 avril par le mouvement de jeunesse chrétien YMCA. Le but est de sensibiliser le pays à l'importance de la protection des mineurs, former les parents et les bénévoles sur le sujet, et éduquer, tout cela grâce aussi à l'utilisation des réseaux sociaux.

Rosaire et «heure sainte»

La récitation quotidienne du chapelet pour les victimes et les survivants d'abus est également conseillée, ainsi que l'invitation à célébrer «une heure sainte» pour la réconciliation dans l'Église. Des initiatives spécifiques pour les enfants sont également suggérées, comme attacher un ruban bleu autour d'un arbre pour attirer l'attention sur la prévention, «démonstration concrète et publique de la nécessité de protéger les enfants, créatures de Dieu, contre toute forme d'abus», mentionnent les évêques.   

Créer une culture de protection de l’enfance

Par ailleurs, la Conférence épiscopale américaine propose quelques suggestions pour les homélies du mois d'avril. Par exemple, il est rappelé que la foi catholique «nous invite à défendre la valeur de la vie et de la dignité de la personne humaine. La protection des enfants et des jeunes contre les abus est donc une question de respect de la vie», dont la responsabilité incombe à «toute l'Église, y compris les fidèles». Dans le même temps, figurent des appels à «être des instruments de justice, travaillant pour le bien commun de tous, ce qui inclut la protection des mineurs». 

Ce mois pour la prévention des abus devrait conduire à une plus grande prise de conscience, espèrent les évêques, qui insistent dans leur appel «à ne pas omettre les "signes avant-coureurs" qui peuvent dissimuler la violence, à les "prendre au sérieux" pour prévenir d'autres dangers». Le but est de créer une culture de protection de l'enfance au sein de l'Église, affirment-ils.

Aux Etats-Unis, en 2019, 2 millions d’adultes et près de 4 millions d’enfants et de jeunes ont reçu une formation adéquate sur la prévention des abus.

Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici

18 mars 2020, 15:44