Au Panama, les éêܱ espèrent plus d'équité et une meilleure justice
Les évêques panaméens évoquent ainsi la nécessité de répondre à ceux qui réclament une vraie justice sociale ainsi qu’une répartition plus équitable des richesses du pays. Ils se disent convaincus que l’amorce d’un dialogue sur les grandes questions d'importance cruciale pour les citoyens, y compris celle des réformes constitutionnelles, constitue un «impératif moral».
Dans ce document, les prélats soulignent qu'une constitution nouvelle ou réformée n'est pas la solution aux problèmes de la société si elle ne s'accompagne pas d'un réel changement d'attitude des personnes. «La discussion sur les réformes, écrivent-ils, ne doit pas être l'occasion d'imposer ses intérêts personnels ; le bien commun doit prévaloir».
L’épiscopat exprime par ailleurs sa préoccupation au sujet de l'augmentation de la violence dans le pays, regrettant que cette violence «ne soit pas combattue en temps voulu et avec professionnalisme». Les évêques soulignent cependant que la récente nomination de nouveaux magistrats représente un espoir pour le pays ; ils les exhortent donc à rétablir la confiance dans une justice où «le droit et l'égalité de chaque citoyen soient respectés».
La dernière assemblée plénière de l'épiscopat a également été l'occasion de faire le point sur la situation, un an après les Journées mondiales de la jeunesse qui se sont tenues au Panama du 22 au 27 janvier 2019 ; de définir les détails de l'événement “Célébrons Panama 2020”, qui aura lieu du 31 janvier au 2 février au Mirador del Pacifico de la Cinta Costera, à l'occasion, justement, de l'anniversaire de des JMJ ; et d'inviter tous les fidèles à la Rencontre nationale des jeunes du Renouveau, qui aura lieu du 23 au 26 janvier 2020 à Chitré.
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