Le père français Louis Querbes désormais vénérable
Né en 1793, en pleine Terreur, Louis Querbes fut ordonné prêtre en 1816. Il fut nommé vicaire à Saint-Nizier avant de rejoindre la paroisse de Vourles, au sud de Lyon dans le Rhône, où il resta jusqu'à sa mort en 1859.
C’est alors qu’il se trouve dans cette paroisse qu’il ressent l’urgence d’enseigner la doctrine chrétienne aux enfants dans les écoles de campagne, de former des instituteurs et la nécessité de placer aux côtés des pasteurs des campagnes un catéchiste, compagnon de leurs fonctions liturgiques.
L'urgence d'enseigner la doctrine sociale de l'Église
Entre 1826 et 1831, Louis Querbes posera les bases d'une association de catéchistes qui assureront l'éducation chrétienne des enfants et les tâches affectées aux «clercs paroissiaux» : préparation des offices, des enfants de chÅ“ur, des ornements liturgiques, des chants...
Le père Louis Querbes a donné pour modèles à ses religieux, saint Viateur, lecteur de l’Église de Lyon au IVe siècle dont le rôle était d’enseigner et de proclamer la Parole de Dieu.
Le diocèse de Lyon reconnait l’existence de l’Association en 1831 mais tandis que la communauté des Viateurs reçoit l'approbation pontificale, sept ans plus tard, le 21 septembre 1838. Est créée la Congrégation des clercs de Saint-Viateur.
La communauté religieuse est formé de 627 prêtres et religieux répartis dans douze pays d’Europe, d’Amérique, d’Afrique et d’Asie. Elle compte également sur l’engagement de dizaines de laïcs associés.
Sept autres décrets promulgués
Avec la reconnaissance de leurs vertus héroïques, deviennent également Vénérables serviteurs de Dieu : Augusto Cesare Bertazzoni, l’archevêque titulaire de Temuniana (1876-1972) et la religieuse espagnole Maria Francesca del Bambino Gesù (alors: Maria Natividad Sánchez Villoria), moine professe de l’Ordre de Sainte Claire (1905-1991).
L’Église aura par ailleurs cinq nouveaux bienheureux, dont le cardinal Stefan WyszyÅ„ski, l’ancien Primat de Pologne et ex-archevêque de Gniezno et de Varsovie, un témoin courageux de la foi lors de la période communiste. Parmi les autres futurs bienheureux se trouvent un prêtre italien, le père calabrais don Francesco Mottola, fondateur de l’Institut séculier des Oblates du Sacré CÅ“ur (1901-1969), et trois laïcs: une jeune italienne Alessandra Sabattini de la Communauté Papa Giovanni XXIII (1961-1984), et deux martyrs, Giovanni Roig y Diggle tué à 19 ans lors de la guerre civile espagnole et la laïque brésilienne Benigna Cardoso da Silva, tuée à 33 ans au Brésil en 1941.
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