Les 鱹ê±ç³Ü±ð²õ boliviens demandent des é±ô±ð³¦³Ù¾±´Ç²Ô²õ transparentes
Olivier Bonnel - Cité du Vatican
Les Boliviens sont appelés aux urnes ce dimanche 20 octobre. Neuf candidats se présentent aux élections présidentielles, parmi lesquels le président sortant Evo Morales. Mais celui-ci, au pouvoir depuis 14 ans a vu ces dernières années son crédit politique largement entamé.
La décision de se représenter aux élections de la part du chef de l’état sortant est mal vécue par de nombreux Boliviens qui dénoncent un homme s’accrochant au pouvoir.
Dans un message, signé par tous les évêques du pays – rapporté par l'agence SIR - la Conférence épiscopale bolivienne demande un «vote conscient» concernant les «besoins réels» du pays, «ses problèmes, son potentiel». Ce message demande qu'une attention particulière soit accordée au choix des candidats qui «présentent des propositions concrètes et réalisables pour le bien commun et les valeurs démocratiques de liberté, de justice et d'égale dignité de chaque Bolivien».
Pas de manipulation du vote
Les évêques boliviens relèvent aussi le climat de défiance important dans le pays en raison d'une possible manipulation du vote. «Cette situation nous amène à exiger que tous les électeurs se rendent aux urnes, exercent leur devoir et leur droit, sans aucune pression politique, sociale ou économique» avertissent-ils .
Le message souligne ainsi l'importance d'élections «libres et transparentes pour construire une Bolivie plus démocratique et un véritable foyer pour tous» souligne le rôle important des médias, dans l'espoir qu'ils accompagnent étroitement l'ensemble du processus électoral et que «toute irrégularité ou fraude soit dénoncée.»
Une perte de popularité
Élu pour la première fois en janvier 2006, Evo Morales incarnait les aspirations des peuples indigènes dont il est issu et les classes populaires. Ancien leader syndicaliste des cueilleurs de coca, celui qui est devenu président a bâti sa popularité sur une croissance forte et le développement industriel du pays.
En 2016, il essuyait un cuisant échec lors d'un référendum visant à changer la Constitution pour lui permettre de briguer un quatrième mandat. Le "non" s'était imposé avec 51,3% des voix, mais la Cour constitutionnelle l'avait autorisé à se présenter pour un nouveau mandat, entamant encore un peu plus sa popularité.
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