Le »å¾±´Ç³¦Ã¨²õ±ð d’Assise invite à prier pour la paix au Venezuela
«C’est le temps des vacances. Mais la prière ne part pas en vacances. Elle est la sentinelle de l’humain», rappelle Mgr Domenico Sorrentino au début de sa lettre. L’évêque du diocèse d’Assise-Nocera Umbra-Gualdo Tadino invite les fidèles à ne pas oublier les «souffrances» de l’humanité, en particulier celles qu’éprouvent les habitants du Venezuela.
«Ce pays est en train de vivre une grave crise, dont on a beaucoup parlé les mois précédents. À présent cette crise semble disparue des titres des nouvelles», fait-il remarquer, avant de citer les paroles du Pape François prononcées lors de la prière de l’Angélus du 14 juillet dernier. Le Saint-Père déclarait alors: «Je désire encore une fois exprimer ma proximité au bien-aimé peuple vénézuélien, particulièrement éprouvé par la prolongation de la crise. Prions le Seigneur d'inspirer et d'éclairer les parties en présence, afin que l'on puisse arriver au plus vite à un accord qui mette fin à la souffrance des personnes, pour le bien du pays et de toute la région».
Allumer de «petites flammes de foi»
Mgr Sorrentino explique donc que le «rendez-vous mensuel de prière pour la paix», ce samedi 27 juillet, sera l’occasion d’élever «l’humble lampe de notre prière sur ces souffrances. Allumons des petites flammes de foi qui, tandis qu’elles s’élèvent vers Dieu et implorent sa grâce, attirent aussi l’attention et l’engagement de la politique internationale». L’évêque veut prier en particulier pour «les colloques des représentants des partis qui se confrontent afin de parvenir au plus tôt à une paix juste et durable au Venezuela».
Pendant cette journée de prière, aucun rassemblement spécifique n’est prévu dans le diocèse. Les catholiques d’Assise et du monde entier sont simplement invités à prier à cette intention lors de la messe ou d’un autre moment de la journée.
Mgr Sorrentino fait enfin part de sa reconnaissance «à tous ceux des autres traditions religieuses» qui voudraient s’unir à cette initiative spirituelle.
Une initiative qui s’inscrit dans la lignée du 27 octobre 1986, où le saint Pape Jean-Paul II recevait les représentants des grandes traditions religieuses pour une première «Journée mondiale de prière pour la paix». Une date historique dans le dialogue interreligieux.
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