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Une manifestation pour la paix à Medellin, le 25 janvier 2019. Une manifestation pour la paix à Medellin, le 25 janvier 2019. 

Les évêques de Colombie inquiets pour le processus de paix

Les fragilités du processus de paix en Colombie sont au cœur de l’assemblée des évêques organisée du 1er au 6 juillet.

Les violences, les assassinats des leaders sociaux et des défenseurs des droits humains ainsi que la difficile réalisation des accords de paix au niveau social et politique sont au cÅ“ur de cette assemblée organisée sur le thème : «l’économie au service de la dignité humaine et du bien commun».

Mgr Juan Carlos Barreto, évêque de Quibdo, a présenté une réalité encore douloureuse en raison de la corruption et du manque d’opportunité, à tel point que «le gouvernement a dû créer la commission intersectorielle du Chocò, parce que c’est lieu d’une crise humanitaire, économique, sociale et environnementale». «L’assassinat de leaders sociaux et de défenseurs des droits de l’homme est sans doute l’une des grandes préoccupations qui existent aujourd’hui dans le pays, parce que cela viole fortement l’exercice de la démocratie locale et de la participation des citoyens», a affirmé le directeur du Secrétariat national de la Pastorale sociale, Hector Fabio Henao.

L’autre forte préoccupation concerne les Accords de paix, qui ne sont soutenus que par 23 % de la population, selon un récent sondage. «Les défis pour l’Église sont multiples afin d’encourager et de stimuler les espaces de dialogue dans lesquels les personnes puissent participer et aider, a expliqué le père Dario Etcheverri, secrétaire de la Commission nationale de Réconciliation de la CEC. Nous tous, qui nous sentons membres de l’Église, nous devons donner notre contribution à la réconciliation de la Colombie», explique-t-il.

(Fides)

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04 juillet 2019, 19:51