La Fondation Jean-Paul II pour le Sahel, toujours porteuse d鈥檈sp茅rance
«Tous. je vous en prie, écoutez cet appel. Écoutez ces voix du Sahel» exhortait le saint Pape Jean-Paul II le 10 mai 1980 à Ouagadougou, appelant à une mobilisation pour une des région les plus pauvres de la planète : le Sahel, cette région d鈥橝frique située entre, au Nord , le Sahara et au Sud, la savane soudanaise. En 1984, fut créée la Fondation Jean-Paul II pour le Sahel, impliquant neuf pays. Elle a pour but d鈥檌nformer, de conseiller, d鈥檃nalyser, de sélectionner les projets, de suivre leur mise en 艙uvre et de produire un rapport sur les activités. Leur valeurs sont celles du partage, de la solidarité et de la Justice.
Le 22 février, la fondation a publié son rapport communiqué final au terme du Conseil d鈥橝dministration qui s鈥�était réuni les trois jours précédents à partir du 19 février. Y était présent les neufs représentants des pays membres, avec le cardinal-préfet du Dicastère pour le Service du Développement intégral, Peter Turkson. Invitant à la lutte contre la pauvreté, le conseil d鈥檃dministration a aussi insisté sur l鈥檌mportance du dialogue au sein des communautés en laissant la place à la jeunesse.
Dans le contexte de forte insécurité que connaît le Sahel aujourd鈥檋ui, le conseil a rappelé qu鈥檌l devait rester un outil d鈥檈spoir au service de la paix, compatissant largement avec les souffrances dont étaient victimes les communautés notamment du terrorisme. Selon la Fondation, la lutte contre la pauvreté est le meilleur moyen de lutter contre l鈥檈mbrigadement par les réseaux terroristes. «Nous avons aussi la conviction profonde, explique le communiqué, que la lutte contre l鈥檌nsécurité dans les pays du Sahel ne saurait être réduite à une solution purement militaire, les causes profondes étant la pauvreté, le sentiment d鈥檌njustice, l鈥檈nclavement et l鈥檃bandon de certaines zones.» La fondation s鈥檌nquiète aussi de la situation environnementale.
À ces enjeux s鈥檃joute le défi du renouvellement des institutions dans plusieurs des pays du Sahel. Les consultation à venir suscitent des interrogations au vu du «contexte global inquiétant» d鈥檕ù le devoir pour la fondation d鈥� «apporter sa contribution dans la prière et par des messages qui éclairent chaque citoyen, chaque chrétien pour des choix qui respectent la liberté de conscience et qui favorisent toujours la défense et le respect du bien commun.»
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