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Réunion des responsables du G5 Sahel le 5 février 2019 à Ouagadougou pour tenter de redynamiser leur force antiterroriste. Réunion des responsables du G5 Sahel le 5 février 2019 à Ouagadougou pour tenter de redynamiser leur force antiterroriste.  

G5 Sahel: l’archevêque de Ouagadougou appelle à la ²õ´Ç±ô¾±»å²¹°ù¾±³Ùé internationale

Après la mort du prêtre salésien espagnol, le père Antonio César Fernandez, et de quatre douaniers, vendredi 15 février à la frontière du Burkina Faso et du Togo, l’Église burkinabè demande une politique sécuritaire renforcée, tant de la part du gouvernement que de la communauté internationale.

Le diocèse de Ouagadougou en deuil après l’annonce du décès du père Antonio César Fernandez, âgé de 72 ans, dans une attaque djihadiste le 15 février dans le centre-est du pays, près de la frontière avec le Togo. 

Un poste de contrôle de la douane a été attaqué par une vingtaine d’hommes armés à Nohao, dans la province du Koulpéogo, dans l’est du Burkina.

Le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou, qui connaissait bien le père Fernandez, confie sa tristesse.

Le cardinal Ouédraogo réagit à la mort du père Fernandez

Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières de groupes djihadistes. D’abord concentrées dans le nord du pays, elles ont ensuite frappé Ouagadougou et d’autres régions, notamment l’est. Les attaques, attribuées aux groupes islamistes Ansaroul Islam et Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), auraient fait plus de 300 morts. 

Le cardinal Philippe Ouédraogo salue l’existence du G5 Sahel pour contribuer à sécuriser la région, mais déplore le manque de moyens. Il en appelle à la solidarité des États internationaux pour pallier «l'inefficacité actuelle» de cet organisme.

Le cardinal Ouédraogo condamne les violences djihadistes

 

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17 février 2019, 18:45