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Des jeunes portant la croix lors de la cérémonie d'ouverture des JMJ de Panama. Des jeunes portant la croix lors de la cérémonie d'ouverture des JMJ de Panama. 

JMJ à Panama: le regard d'un prêtre du diocèse de Montréal d'origine camerounaise

Les Journées mondiales de la jeunesse se poursuivent dans la joie au Panama, et commencent déjà à porter des fruits, comme le témoigne un prêtre du diocèse de Montréal au micro de notre envoyée spéciale.

Entretien réalisé par Manuella Affejee-Panama 

Entre temps de louange, enseignement, confessions, animations diverses et visite de la ville, les pèlerins n’ont pas l’occasion de s’ennuyer. Tout sourire malgré la chaleur, ils ont bien l’intention de profiter de cet événement.

Ce jeudi, plusieurs groupes francophones avaient rendez-vous dans le hall d’un gigantesque… centre commercial, un cadre plutôt inhabituel pour un temps de catéchèse avec l’archevêque de Rouen, Mgr Lebrun. Parmi eux, un groupe de Montréal, au Québec. L’un de leurs accompagnateurs, le père Gauthier-Lambert Elleme, anime le temps de louange avec un enthousiasme communicatif avant de nous confier ses première impressions.

Ce qui le marque ? La joie ambiante, bien sûr, mais surtout le témoignage des jeunes qu’il accompagne. Beaucoup parmi eux viennent de milieux aisés; et pour certains, l’arrivée dans des familles panaméennes modestes, lors de la semaine d’immersion dans les diocèses, a été un choc positif. «Ils m’ont dit, ‘mon père, nous avions entendu parler de la pauvreté, maintenant, on la vit’», nous raconte le dynamique prêtre d’origine camerounaise, qui se réjouit de cette «petite victoire». Les jeunes, explique-t-il, ont été très touchés par ces familles qui, nonobstant le peu de moyens à leur disposition, leur ont réservé un accueil sans réserve.

Les JMJ représentent une opportunité pour les jeunes Européens de vivre pleinement leur foi, sans honte. Le profil bas qu’ils adoptent souvent lorsqu’il s’agit d’affirmer leurs convictions religieuses, les a parfois contraints à devenir des «chrétiens de sacristie». Vivre une telle expérience communautaire et spirituelle ne peut que les stimuler à témoigner sans honte de leur foi dans le quotidien.

Entretien avec le père Gauthier-Lambert Elleme

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25 janvier 2019, 16:42