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Au premier plan, Mgr Jean-Claude Hollerich, président de la COMECE. Au premier plan, Mgr Jean-Claude Hollerich, président de la COMECE. 

La Comece soutient le Pacte mondial de l'ONU sur les migrations

La COMECE, -commission des épiscopats de l’Union européenne-, apporte son soutien au Pacte mondial de l’ONU sur les migrations, qui devrait être signé les 10 et 11 décembre prochains lors d’un sommet à Marrakech.

«A la suite du pape François, l’Eglise catholique réaffirme ‘notre responsabilité partagée d’accueillir, protéger, promouvoir et intégrer’ les migrants et réfugiés dans nos sociétés». Ils ont des «visages, des noms et des histoires individuelles» et «méritent d’être traités selon  leur dignité humaine intrinsèque et leurs droits fondamentaux». C’est par ces mots que Mgr Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg et président de la COMECE, prend position sur la question du Pacte mondial sur les migrations; un pacte non-contraignant, adopté en juillet par tous les Etats de l’ONU, à l’exception des Etats-Unis. Mais depuis, les retraits ou reports de décision se multiplient et jettent une ombre sur le sommet de Marrakech des 10 et 11 décembre, où ce Pacte doit être soumis à approbation.

«Les principes de la centralité de la personne humaine et de ses besoins réels, ainsi que du bien commun doivent présider aux politiques internes et externes de l’UE et des Etats membres, également sur les questions migratoires». Alors que ce fameux Pacte est en phase finale d’adoption, «nous encourageons aussi les autorités politiques nationales, selon les paroles du pape François, à ‘fonder la responsabilité pour la gestion globale et partagée de la migration internationale dans les valeurs de justice, de solidarité et de compassion'».

L’archevêque luxembourgeois poursuit : «fruit de vastes négociations, il (le Pacte) reconnait une responsabilité partagée et commune des autorités et des sociétés des pays de départ, de transit et d’arrivée pour contrôler et réguler les migrations, au bénéfice de toutes les personnes et communautés impliquées. Il vise à fournir sécurité et protection aux personnes migrantes et aux sociétés d’accueil, en promouvant des parcours légaux (…), en prévenant ainsi la traite des êtres humains, les voyages mortifères, la désagrégation de la famille et la violence».

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03 décembre 2018, 18:06