Frère Henri Vergès : une mission d’éducateur transformée par le charisme mariste
Entretien réalisé par Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
«Laisser la Paix du Christ m’envahir toujours plus au plus intime de mon être. Patience, douceur envers moi-même, patience, douceur envers tous, en particulier les jeunes que le Seigneur me confie. Vierge Marie, fais de moi un instrument de paix pour le monde»: quelques lignes de frère Henri Vergès, écrites en 1986, comme un reflet de l’itinéraire humain et spirituel vécu par le futur bienheureux.
La mission de ce frère mariste en Algérie a duré près de 25 ans. Une longue période qui l’ouvre à la connaissance du peuple algérien et façonne son âme de religieux. Son apostolat comprend trois étapes: de 1969 à 1976, il est directeur de l’école Saint Bonaventure, à Alger; de 1976-1988, il est professeur de mathématiques à Sour-El-Ghozlane; à partir de 1988, il travaille à Alger, comme responsable de la bibliothèque du diocèse que fréquentent les jeunes du quartier populaire de la Casbah. C’est là, dans son bureau de travail, qu’il est assassiné le 8 mai 1994, en début d’après-midi. SĹ“ur Paul-Hélène Saint-Raymond, petite sĹ“ur de l’Assomption, est elle aussi victime du drame.
Frère Henri Vignau a été supérieur provincial des Maristes. Il a connu personnellement frère Henri Vergès et témoigne de son parcours, vécu dans un contexte algérien souvent éprouvant.
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