Paul VI, un h茅ritage toujours f茅cond pour l鈥櫭塯lise d鈥檃ujourd鈥檋ui
Entretien réalisé par Olivier Bonnel, Cité du Vatican
Né le 26 septembre 1897 à Concesio, près de Brescia, dans le nord de l鈥橧talie, Jean-Baptiste Montini monte sur le siège de Pierre le 21 juin 1963 et succède à Jean XXIII. Prenant le nom de Paul VI, il va mettre en 艙uvre le Concile Vatican II convoqué par son prédécesseur. Un moment clé dans l鈥檋istoire de l鈥�Église à une époque où le monde est en pleine mutation, marquée notamment par la Guerre Froide.
Ce francophile, ami de Jacques Maritain et de Jean Guitton fut aussi le premier pape voyageur, posant les bases d鈥檜ne Église «en sortie», chère à l鈥檃ctuel pontificat.
Paul VI est aussi un réformateur. Outre le dynamisme insufflé par Vatican II, il réforma la Curie en en créant de nombreux dicastères et institua le synode des évêques en 1965, répondant ainsi à une volonté des Pères conciliaires. C鈥檈st d鈥檃illeurs à l鈥檌ssue du Synode spécial sur la famille qu鈥檌l fut béatifié le 19 octobre 2014.
Pape encore parfois méconnu, il fut aussi parfois présenté comme un «mal-aimé», en raison de la réception controversée de certaines de ses encycliques, comme Humanae Vitae en 1968 ou Evangelii Nuntiandi en 1975, sur l鈥�évangélisation.
Comment expliquer ce déficit de popularité pour un pape qui laisse pourtant une trace durable dans l鈥橢glise ? L鈥�éclairage de Michel Cool, éditeur et écrivain. Il est auteur de Paul VI prophète, 10 gestes qui ont marqué l鈥檋istoire, récemment paru aux éditions Salvator.
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