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Des Thailandais en prière à Erawan, le principal sanctuaire hindou de Bangkok, le 22 avril 2018 Des Thailandais en prière à Erawan, le principal sanctuaire hindou de Bangkok, le 22 avril 2018 

En °Õ³ó²¹Ã¯±ô²¹²Ô»å±ð, des liens quotidiens entre catholiques et bouddhistes

Dix évêques de °Õ³ó²¹Ã¯±ô²¹²Ô»å±ð vont rencontrer le Pape François dans la matinée du 3 mai à l’occasion de leur visite ad limina à Rome. Cette audience privée suscite grand espoir au sein de l’épiscopat de ce pays majoritairement bouddhiste, qui affronte la détresse sociale et religieuse de ses fidèles.

Entretien réalisé par Delphine Allaire – Cité du Vatican

En Thaïlande, les chrétiens représentent moins d'1% des 67 millions d'habitants. L'Église catholique y joue néanmoins un grand rôle social, particulièrement sur le terrain de l’éducation. Très présente à travers un réseau de 350 écoles, l’éducation est pour elle un moyen d’évangéliser les élèves bouddhistes qui représentent 90% de leurs 150 000 étudiants.  

«Les relations sont très bonnes avec nos amis bouddhistes. Dans les moments difficiles, nous nous retrouvons et coopérons», se réjouit ainsi Mgr Louis Santisukniram, archevêque de Thare et Nonseng au nord-est du pays, et président de la conférence épiscopale thaïlandaise.

Outre la sécularisation, la pauvreté, le transit de drogue ou l’éclatement des familles, le dialogue interreligieux revêt une importance toute particulière dans ce pays où les chrétiens forment la seconde minorité religieuse après les musulmans.

Pour Mgr Louis Santisukniram, ces bonnes relations entre catholiques et bouddhistes sont aussi cruciales que les liens entre l’Église et le gouvernement, qui représente aux yeux de l’archevêque l’unique institution à pouvoir endiguer la misère sociale. 

Entretien avec Mgr Louis Santisukniram, président de la conférence épiscopale thaïlandaise

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02 mai 2018, 18:41