Salon de l’agriculture: les 鱹ê±ç³Ü±ð²õ à l’écoute des paysans
Marine Henriot - Cité du Vatican
Veaux, vaches et autres cochons occupent le parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris. Près de 1000 exposants du monde agricole, venus de toute la France exposent leurs produits et savoir-faire jusqu’au 4 mars. 600 000 curieux du monde rural sont attendus. Le thème cette année pour le Salon: «L’agriculture, une aventure collective».
Le monde paysan compte sur ce rendez-vous annuel pour alerter les politiques et la France entière sur ses difficultés et sa précarité grandissante. Parmi les sujets d'inquiétude pour les agriculteurs : apprendre à travailler avec l’interdiction du pesticide glyphosate d’ici trois ans, ou encore la concurrence de la viande importée d’Amérique du Sud dans les rayons européens.
Une profession en péril
Dans l’Hexagone, les chiffres sont inquiétants et révèlent un secteur en ruine. En cinquante ans, le pays a perdu plus de trois millions d’agriculteurs. Alors qu’ils étaient quatre millions en 1963, ils ne se sont plus que 900 000 aujourd’hui et représentent 3.6% de la population active. Un agriculteur se suicide tous les deux jours en France, et en 2016, 30% des agriculteurs touchaient moins de 350 euros par mois.
À travers la campagne française, les évêques tâchent d’être attentifs à la souffrance des paysans et cherchent à les accompagner dans leur transition. Une transition qui doit se faire avec l’aide du consommateur, nous explique Mgr Philippe Mousset, l'évêque de Périgueux et Sarlat. Il fait parti de la délégation du Conseil permanent de la conférence des Évêques de France, qui était ce lundi aux côtés des paysans au salon de l’agriculture.
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