Chrétiens et musulmans libanais unis sur la question de ´³Ã©°ù³Ü²õ²¹±ô±ð³¾
Par Xavier Sartre
Sans surprise, ils ont exprimé d’une seule voix leur volonté de voir appliquer les résolutions de l’ONU adoptées depuis 1947 et ont appelé le président américain, qui en décidant de reconnaitre Jérusalem comme capitale d’Israël a déclenché un mouvement de colère au Proche-Orient, à revenir sur sa décision.
La décision de Donald Trump ne porte pas seulement atteinte aux Palestiniens mais aussi à tous les chrétiens et les musulmans de la région : le patriarche des maronites, le cardinal Raï, a d’emblée exprimé le mécontentement de toutes les communautés religieuses du Liban. Il a réclamé, au nom de tous, et comme l’a fait mercredi l’Organisation de la coopération islamique, l’application des lois internationales votées depuis 1947, en particulier celle qui concède à Jérusalem un statut spécial.
Même son de cloche du côté du mufti de la République, cheikh Abdel Latif Deriane qui a rappelé que la Ville Sainte « c’est la cause des Arabes ». Ils « ne peuvent avoir de dignité et de fierté tant que la Palestine est violée ». Le chef de la communauté druze, cheikh Naïm Hassan, a voulu transmettre le message que « Jérusalem est la ville de la paix et non de la guerre ».
Par cette initiative, les Libanais montrent qu’ils sont unis sur cette question fondamentale de Jérusalem. Ils ont reçu le soutien indirect du ministre libanais des Affaires étrangères puisque Gebran Bassil a demandé au gouvernement l’établissement d’une ambassade du Liban à Jérusalem-Est, en tant que capitale de la Palestine.
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