Côte d’Ivoire: Clôture du Âá³Ü²ú¾±±ôé d’argent du grand séminaire Saint Paul VI d’Abidjan
Marcel Ariston Blé (Abidjan) et Christian Kombe, SJ – Cité du Vatican
Le grand séminaire Saint Paul VI a clôturé les festivités de ses vingt-cinq ans d’existence le samedi 28 mai par une célébration eucharistique présidée par l’archevêque d’Abidjan, le cardinal Jean-Pierre Kutwa. «Nous sommes invités pour ainsi dire, à l’autel de la reconnaissance pour saluer l’action de Dieu et des hommes qu’il s’est lui-même choisis pour porter à maturité cette Å“uvre qu’est le séminaire universitaire Saint Paul VI», a confié l’ordinaire au début de son homélie.
Rendre hommage aux pionniers
Pour le cardinal Kutwa, célébrer les merveilles de Dieu dans la vie de cette maison de formation sacerdotale, c’est aussi se souvenir de ses pionniers. Le prélat a invité à leur rendre hommage pour les sacrifices qu’ils ont consentis hier et qui ont permis les acquis d’aujourd’hui, citant particulièrement son prédécesseur, le cardinal Bernard Agré, fondateur du séminaire. C’était un pari risqué et même osé à l’époque, mais un pari sur Dieu qui ne déçoit jamais, souligne l’archevêque d’Abidjan. «Le séminaire Saint Paul VI tel qu’il est aujourd’hui, confirme à n’en point douter que Dieu continue encore d’écrire droit avec des lignes courbes. Cette Institution que nous célébrons aujourd’hui avec faste et à raison, a vu le jour grâce à un concours de circonstance que nous pouvons qualifier aujourd’hui de favorable».
Travailler au cœur du monde
Le séminaire universitaire Saint Paul VI a su garder son authenticité au fil des années écoulées, a estimé le cardinal Kutwa, en restant entièrement fidèle à l’esprit d’ouverture du concile Vatican II qui invite à travailler au cÅ“ur du monde. «En décidant d’implanter un grand séminaire au cÅ“ur de la ville, et en donnant aux futurs prêtres la possibilité de faire l’expérience du monde universitaire avec ses ombres et ses lumières, l’Église entendait signifier qu’il n’existe pas pour le futur prêtre un monde ‘‘aseptisé’’ ou ‘‘immunisé’’», a-t-il expliqué.
Aussi le cardinal a-t-il invité les séminaristes à la fidélité aux exigences liées à l’état de vie auquel ils aspirent. Cet état de vie, a-t-il poursuivi, sera pour eux «une manière tangible de rendre Jésus visible et permanent au milieu du monde». Quant aux anciens séminaristes, le cardinal Jean-Pierre les a exhortés à travailler humblement avec les autres prêtres dans le but de faire rayonner l’amour du Christ, car «cette maison de formation qui fête aujourd’hui ces 25 ans, offre une véritable alternative de formation en étant très attentive au monde».
Former des prêtres à l’image du Christ
L’ordinaire d’Abidjan s’est également tourné vers les formateurs impliqués dans la mission du grand séminaire universitaire. «Vous êtes pour ces jeunes dans le quotidien de leur vie, la porte ouverte sur le ministère sacerdotal. Ils seront en partie l’image du prêtre que vous leur renverrez. Prenez du temps avec eux! Parlez avec eux! Ne vous contentez pas de vos ‘‘devoirs d’états’’», les a-t-il exhortés. Dans cette mission de former des prêtres à l’image du Christ, il les a assuré de l’assistance des évêques et de l’Eglise toute entière.
Ouvertes le 29 mai 2021 en la fête de Saint Paul VI, patron de l’institution, les festivités du jubilé d’argent du séminaire universitaire diocésain d’Abidjan ont été célébrées autour du thème: «25 ans de formation entre deux millénaires. Le séminaire universitaire Saint Paul VI face aux nouveaux enjeux de la formation sacerdotale au seuil du 3ème millénaire».
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