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Stanislas Kambashi,SJ (avec Jean-Baptiste Malenge) – Cité du Vatican

Le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, en République Démocratique du Congo, s’est dit particulièrement heureux de célébrer, dans la cathédrale Notre-Dame du Congo, la messe pour la vie consacrée, le 2 février, en la fête de la présentation de l’enfant Jésus au Temple.

Une expression de joie

« Depuis que je suis à Kinshasa, c’est la première fois que je vois autant de consacrés », a lancé l’archevêque de Kinshasa, heureux de voir une Cathédrale remplie de personnes consacrées célébrant dans la joie leur consécration.

Avant messe, Mgr Crispin Kimbeni, évêque auxiliaire, chargé de la vie consacrée, avait présidé la cérémonie de la bénédiction des cierges et la procession de la grotte mariale jusqu’à l’intérieur de la cathédrale.

Accueillir et prendre soin des jeunes vocations

A l’homélie, le cardinal Fridolin Ambongo a cité le pape François pour rappeler que là où il y a des consacrés, il y a la joie. Il a aussi rappelé le lien entre la consécration et le service. L’archevêque de Kinshasa s’est ensuite notamment appesanti sur l’accueil et le soin des vocations, des jeunes qui se présentent au Seigneur comme l’enfant Jésus l’avait été au Temple. « Nous avons à les accueillir dans nos communautés avec la même joie que nous voyons aujourd’hui chez le vieillard (Siméon), qui exulte de joie parce qu’il y a la venue de l’enfant Jésus dans cette grande communauté », a lancé le Cardinal Ambongo.

La joie du partage

Après la messe, les religieuses et religieux, les membres des instituts séculiers et de société de vie apostolique se sont retrouvés dans la cour de la cathédrale pour partager la nourriture qu’ils avaient apportée pour la fête. La joie de la vie consacrée, passe aussi par le réfectoire, a rappelé le président pour l’archidiocèse de Kinshasa de la Conférence des Supérieurs majeurs, le père Camille Sapu, supérieur provincial des Pères du Sacré CÅ“ur de Jésus et de Marie. « Ouvrez vos tables les uns aux autres », a-t-il recommandé. 

La célébration à Lisala, sous le thème de la synodalité

« Vie consacrée et synodalité ». C’est le thème de la conférence prononcée le mercredi 2 février par l’évêque de Lisala, au Nord-est de la RD Congo, Mgr José-Bernard Likolo, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de la vie consacrée. L’évêque a insisté sur le don total à Dieu pour le servir avec un cÅ“ur sans partage. La vie consacrée est un témoignage des merveilles de Dieu malgré les fragilités humaines.

Une journée qui appelle à mieux vivre sa consécration

Mgr Likolo a aussi rappelé que la fête instituée par le saint pape Jean-Paul II en 1997 visait à remercier Dieu pour le don de la vie consacrée à l’Église. La Journée de la vie consacrée doit rappeler aux chrétiens que certains parmi eux sont choisis pour se consacrer à Dieu de toute leur vie.

L’évêque de Lisala a évoqué des défis à relever et des orientations pastorales à prendre pour vivre toujours mieux la vie consacrée au diocèse de Lisala. Il a stigmatisé la division, le tribalisme. Il a rappelé que la diversité des dons et des charismes est une richesse pour tous.

Et l’évêque de Lisala a présidé la messe, et un repas partagé autour de l’évêque a rassemblé dans la fraternité les hommes et les femmes consacrés.

Lecture du message du Saint-Siège à l’occasion de la Journée de la vie consacrée

A Lisala comme ailleurs, la célébration de la Journée mondiale de la vie consacrée a connu aussi la lecture du Message adressé à tous du Saint-Siège par la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique. Le message invite à emprunter le chemin ecclésial de la participation de tous, de la synodalité. Le message laisse entendre aussi qui est compris dans la vie consacrée que l’Église célèbre. On peut dire qu’il ne s’agit pas de tous les chrétiens, qu’il ne s’agit pas non plus de tous les prêtres. Il s’agit d’hommes et de femmes membres des Instituts religieux, monastiques, contemplatifs, des Instituts séculiers et des nouveaux Instituts, de l’Ordre des vierges, les ermites, et les membres des Sociétés de vie apostolique.

Assassinat d’un prêtre au diocèse de Butembo-Beni

A la demande de l’évêque de Butembo-Beni, Mgr Melchisédech Sikuli, des messes sont célébrées dans le diocèse du 3 au 11 février à la pieuse mémoire du père Richard Masivi, assassiné le mercredi 2 février en soirée alors qu’il rentrait de la célébration de la Journée de la vie consacrée à la paroisse saint Jean-Baptiste de Kanyabayonga.

L’évêque a publié le communiqué annonçant la mort du prêtre, membre de l’ordre des clercs réguliers mineurs, dits les caracciolini. Il était depuis près d’un an curé de la paroisse saint Michel Archange de Kaseghe, dans le doyenné de Mbingi.

Selon de premiers renseignements de l’évêque, le prêtre a été assassiné par des hommes armés à Vusesa, entre Kirumba et Mighobwe.

Selon des sources de la radio catholique Moto de Butembo-Beni, le père Richard Kasereka Masivi a été retrouvé seul dans sa voiture aux portes fermées.