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Français/Afrique -(avec Jean-Baptiste Malenge) - Cité du Vatican

Samedi 14 septembre 2019, en la fête de la Croix glorieuse, les chanoines réguliers de la Sainte Croix, qu’on appelle aussi les croisiers, ont ouvert l’année du centenaire de leur présence en République démocratique du Congo. En effet, c’est en 1920, pour la première fois, que l’ordre des croisiers était arrivé dans l’ancien Congo-Belge plus précisément dans le diocèse de Butembo-Beni, dans la province du Nord-Kivu, à l’est de l’actuelle République démocratique du Congo pays.

Vers le centenaire, avec des nouveaux appelés

L’ouverture de l’année du centenaire a coïncidé avec l’ordination sacerdotale et diaconale que l’évêque de Butembo-Beni, Mgr Melchisedech Sikuli, a conférée à cinq prêtres et six diacres, tous croisiers.
Mgr Etienne Ung’Eyowun, évêque de Bondo, dans la province du Bas-Uele ainsi que quatre-vingt-un prêtres ont concélébrée à cette eucharistie, imposant les mains à ceux que l’on a appelés « prêtres du centenaire » : Philémon Kambale, Patience Mumbere, Hilaire Kambale, Anselme Lembusa et Séraphin Muhindo.

L’expérience du martyre

Fondé en 1211 par Théodore de Celles, chanoine de Liège, en Belgique, l’Ordre des chanoines réguliers de la Sainte Croix se consacre au ministère paroissial, à la Liturgie des Heures et à diverses Å“uvres apostoliques. La présence de cet Ordre en Afrique, plus particulièrement en République démocratique du Congo, a connu une page sombre de son histoire, en mai 1965, avec le massacre brutal d’au moins vingt-trois membres belges par des rebelles Simba. Ce sang versé des martyrs, l’Evêque de Butembo-Beni, Mgr Sikuli l’a évoqué lors de son homélie comme semence pour l’Eglise.