Inauguration du ministère épiscopal de Mgr Ambongo dans l’archidiocèse de Kinshasa
Jean-Paul Kamba, SJ – Cité du Vatican
Le stade des martyrs de Kinshasa était rempli de quelques 80.000 personnes, dimanche 25 novembre 2018, en la solennité du Christ-Roi de l’Univers, pour la messe d’installation du nouvel archevêque de Kinshasa. Etaient notamment présents à la cérémonie, quarante-cinq autres évêques venus de la République démocratique du Congo, de la République du Congo et de l’Angola, sans compter quelques quatre cents prêtres. La messe était présidée par son prédécesseur, le cardinal Laurent Monsengwo, jusqu’au moment où, l’ayant fait asseoir sur la cathèdre, le siège épiscopal, le nouvel archevêque de Kinshasa a poursuivi avec la célébration.
Un nouvel air de franche collaboration
« Je forme le vĹ“u que cette présence puisse augurer un avenir de collaboration franche, juste et harmonieuse et d’engagement sans faille pour le bien-être de notre peuple et son développement intégral », a déclaré le nouvel archevêque de Kinshasa aux autorités politiques, administratives et militaires présents à la cérémonie.
Mgr Ambongo n’a pas manqué d’exprimer toute sa gratitude à Dieu, au Saint-Père, que le chargé d’affaires de la nonciature apostolique, Mgr Ettore Ballestrero, a représenté à la circonstance.
Le nouvel archevêque de Kinshasa a également remercié ses parents, sa famille religieuse des frères mineurs capucins, ainsi que le peuple de Dieu, tous venus participer à la messe, sans oublier les diocèses qui lui ont appris le « métier d’évêque » : Bokungu-Ikela et Mbandaka-Bikoro et Kole où il a été administrateur apostolique.
Un ministère au-delà des frontières
Alors que le pays traverse un moment crucial de son histoire, marqué par le lancement de la campagne électorale pour des élections présidentielles du 23 décembre 2018, le nouvel archevêque de Kinshasa a invité les uns et les autres à s’auto dépasser afin de construire ensemble l’unité et de cultiver la tolérance mutuelle et l’amour, seuls remèdes pour pouvoir s’identifier au Royaume du Christ. Ce Royaume, a indiqué Mgr Ambongo, n’est pas de ce monde et ne s’identifie à aucun royaume ou nation de ce monde, car il transcende les frontières de tous les pays du monde. Il a renchéri que le Royaume de Jésus se trouve partout où, d’un cĹ“ur droit, les hommes confessent Dieu comme Seigneur.
Un ministère placé sous le signe de l’unité
Dans son homélie, le nouvel archevêque de Kinshasa s’est présenté comme apôtre de l’unité. Ainsi, il a entendu placer son ministère sous le signe de l’unité et la communion : « à la suite du Christ-Roi de l’Univers, je voudrais humblement placer mon ministère épiscopal à Kinshasa sous le signe de l’unité : annoncer à temps et à contretemps l’Evangile pour unir le peuple de Dieu dans la vérité et le conduire au salut. Je serai « tout a tous », a-il affirmé. « Je serai parmi vous le pasteur de tous et de toutes sans distinction ni exclusion », a indiqué Mgr Ambongo qui vise une Eglise réellement synodale à tous les niveaux.
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