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«Implorons l'intercession de la patronne du Honduras, Notre-Dame de Suyapa» en ces temps «tristement marqués par l'horreur de la guerre, la maltraitance de notre maison commune, la pauvreté scandaleuse et arrogante qui affecte tant de nos voisins», a déclaré Mgr Edgar Peña Parra, substitut de la Secrétairerie d'État. L'archevêque est dans le pays centraméricain depuis le 11 juillet pour la réouverture de la nonciature apostolique dans la capitale Tegucigalpa. Vendredi 12, il a présidé la cérémonie au siège de la Représentation pontificale, tandis que ce samedi 13, il a célébré la messe en présence des membres de la Conférence épiscopale hondurienne à la basilique de Suyapa, un lieu cher à tous les Honduriens qui y vénèrent leur sainte patronne.

La visite de la Basilique en 2011

Un lieu également cher au substitut lui-même qui, au début de son homélie, a rappelé sa visite dans «cette belle basilique» en 2011: «la première fois (que je suis venu), je me suis senti accueilli par la présence maternelle de la Vierge dans cette maison qui est la sienne et aussi enveloppé par l'affection de vous, chers s?urs et frères honduriens, qui, dès le début, m'avez fait sentir comme chez moi», a déclaré le prélat qui fut conseiller pour le Saint-Siège «de 2002 à 2006» au Honduras.

Le salut du Pape François

Plus de dix ans après, Mgr Peña Parra revient en ces lieux «pour confier à l'aimable intercession de Marie Très Sainte, Mère de Dieu, l'Église, le Saint-Père et son ministère de pasteur universel». Comme il l’a affirmé lors de l’inauguration de la nonciature, le substitut a rappelé qu’il venait apporter «le salut chaleureux du Pape», «père et pasteur».

«Mardi dernier (9 juillet, ndlr), lorsque je l'ai salué et informé de cette visite, il m'a chaleureusement recommandé de transmettre au peuple hondurien son affection et son souvenir constant dans les prières et de vous demander à tous de prier pour lui devant notre Mère de Suyapa», a rappelé le prélat.

Le substitut pendant la messe dans la basilique de Suyapa, Honduras.

Prière pour ne pas se perdre dans les chemins des ténèbres et de la mort

L'archevêque a invité les fidèles à réciter la belle et ancienne invocation «iter para tutum», afin que la sainte patronne du Honduras «protège notre chemin», «le rende sûr» et «nous aide à ne pas nous perdre sur les chemins des ténèbres et des ombres de la mort». D'où l'encouragement à prier «inlassablement» Notre-Dame de Suyapa «pour qu'elle protège l'Église, le Pape, cette nation et le monde entier» et «qu'avec une sollicitude maternelle et aimante, elle continue à veiller et à protéger la mission que Dieu a confiée à chacun d'entre nous». L'espoir du substitut est que nous puissions tous «nous engager à être des témoins de l'amour miséricordieux du Père», des «bâtisseurs de fraternité» et des «collaborateurs du Seigneur dans la construction d'une civilisation fondée sur l'amour».

Mgr Peña Parra avec les évêques de la Conférence épiscopale du Honduras.