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«Dans le contexte de la guerre en Ukraine, les interventions du Saint-Père François et de ses collaborateurs sont nombreuses à cet égard. Pour la plupart, leur but est d'inviter les pasteurs et les fidèles à la prière, et toutes les personnes de bonne volonté à la solidarité et aux efforts pour reconstruire la paix», indique le Saint-Siège, mardi 30 août.

«À cet égard, il est rappelé que les paroles du Saint-Père sur cette question dramatique doivent être lues comme une voix qui s'élève pour défendre la vie humaine et les valeurs qui lui sont associées, et non comme une prise de position politique», poursuit le communiqué. «Quant à la guerre à grande échelle en Ukraine, initiée par la fédération de Russie, les interventions du Saint-Père sont claires et sans équivoque pour la condamner comme moralement injuste, inacceptable, barbare, insensée, répugnante et sacrilège», conclut le Saint-Siège.

Prise de parole au cours de l'audience générale

Lors de l'audience générale du mercredi 24 août, François était largement revenu sur la guerre en Ukraine et avait lancé un nouvel appel pour que cesse le bruit des armes dans le pays. Alertant sur «le risque d'une catastrophe nucléaire à Zaporijia», le Saint-Père avait regretté que tant d’innocents, en particulier des enfants ukrainiens et russes, paient le prix de la violence de la guerre. François avait enfin évoqué, sans la nommer, le décès de Daria Douguina, journaliste et militante russe de 29 ans, fille d’un philosophe et écrivain ultranationaliste, tuée samedi 20 août dans l’explosion de son véhicule. «Je pense à cette pauvre fille soufflée par une bombe qui se trouvait sous le siège de sa voiture à Moscou. Les innocents paient pour la guerre, les innocents!», avait-il déclaré.

Ses propos avaient suscité une polémique sur les réseaux sociaux. Le lendemain, jeudi 25 août, le ministre des affaires étrangères ukrainiennes avait convoqué le nonce apostolique en Ukraine, Mgr Visvaldas Kulvokas.