Le Liban, un pays exsangue mais ?r¨¦silient?
Entretien réalisé par Augustine Asta - Cité du Vatican
Moins de 48 heures après l¡¯entrée en vigueur le 27 novembre dernier, du cessez-le-feu entre le Liban et Israël, le président du Parlement, Nabih Berri, a annoncé la tenue d¡¯une session parlementaire le 9 janvier 2025, afin de procéder à l¡¯élection d¡¯un nouveau président.
Une étape significative dans la recherche d¡¯une stabilité politique au Liban, plongé dans un vide présidentiel depuis plus de deux ans. Toutefois, il faudra avant cette élection qu¡¯«émerge un nom qui puisse faire consensus ¡une figure qui puisse inspirer confiance», estime Karim Bitar, professeur de relations internationales à l¡¯Université Saint-Joseph de Beyrouth.
C¡¯est donc une «nouvelle période qui s¡¯ouvre» certes mais «le système libanais est encore résilient». Pour les 5,6 millions de Libanais, cet accord de cessez-le-feu parrainé par les États-Unis et la France, qui prévoit le retrait dans un délai de 60 jours de l¡¯armée israélienne du Liban «représente d¡¯abord un ouf de soulagement après une période qui fut véritablement cauchemardesque et traumatisante», comme le confirme l¡¯universitaire Karim Bitar.