Le pr¨¦sident sud-cor¨¦en accus¨¦ d'avoir viol¨¦ la Constitution
Entretien réalisé par Olivier Bonnel - Cité du Vatican
L'opposition a présenté mercredi 4 décembre une motion de destitution du président Yoon Suk Yeol, au lendemain de sa tentative d¡¯imposer la loi martiale dans le pays. Six partis opposés au président conservateur ont l¡¯ont accusé d'avoir «gravement et largement violé la constitution» en faisant intervenir l¡¯armée dans l¡¯enceinte du parlement.
Ancien procureur élu président en 2022, Yoon Suk Yeol n¡¯a cessé de voir sa popularité baisser ces derniers mois. Mardi soir, annonçait vouloir «protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes» que représentent à ses yeux les rangs de l¡¯opposition qui entraveraient son gouvernement. Mercredi, des milliers de Sud-Coréens ont manifesté à Séoul pour exiger le départ du chef de l¡¯État.
Cette crise politique, inédite depuis 40 ans dans le «pays du matin calme» montre les fractures de la société sud-coréenne, mais aussi sa vitalité démocratique selon l¡¯historienne Marie-Orange Rivé-Lasan, spécialiste de la Corée contemporaine à l¡¯université Paris Cité.