Un an apr¨¨s son ¨¦lection, le bilan du pr¨¦sident argentin Javier Milei
Entretien réalisé par Alexandra Sirgant - Cité du Vatican
Il y a un an, Javier Milei devenait le 12e président de la République d¡¯Argentine. Muni d¡¯une tronçonneuse et de formules chocs, l¡¯économiste ultralibéral a bouleversé l¡¯économie du pays et fragmenté l¡¯opinion publique.
Il avait promis de réduire drastiquement les dépenses publiques pour mettre fin à l¡¯inflation galopante: une mesure qui a permis de ralentir considérablement la hausse des prix dans le pays. Mais si le choc d¡¯austérité a porté ses fruits sur le plan macroéconomique, il a aussi plongé la moitié de la population dans la pauvreté et détricoté le tissu social permettant de venir en aide aux plus démunis.
Ainsi, d¡¯un point de vue microéconomique, le bilan de cette première année de mandat est loin d¡¯être une réussite, selon Maricel Rodriguez Blanco, maîtresse de conférence en sociologie à l¡¯institut catholique de Paris, spécialiste des questions de travail et de l¡¯action publique en Amérique du sud.