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Jean-Benoît Harel – Cité du Vatican

À l’occasion de la fête de saint Henri, une trentaine de responsables chrétiens venus de Finlande ont rencontré le Pape François dans la salle du Consistoire du Palais apostolique ce 20 janvier. L’évêque catholique d’Helsinki Mgr Raimo Goyarrola, l’évêque luthérien Matti Salomäki ainsi que l’archevêque orthodoxe Élie de Finlande, intronisé le 15 décembre 2024, faisaient partie de la délégation.

Saint Henri, icône de l’espérance

Ecclésiastique anglais du XIIe siècle, saint Henri est considéré comme l’un des évangélisateurs de la Finlande. Évêque d’Uppsala en Suède, la légende de saint Henri a constitué un récit fondateur pour le christianisme en Finlande. Célébré par les différentes églises chrétiennes dans le pays, réunies «dans la louange commune du Seigneur», saint Henri est un «symbole de l'unité donnée par Dieu», a estimé François. En Finlande, l’Église protestante est majoritaire, mais les autres communautés chrétiennes poursuivent leur dynamisme.

De plus, artisan de paix aux côtés d’Éric IX de Suède, la légende de saint Henri le présente comme un «messager de la paix». «Il nous exhorte à ne jamais cesser d'élever nos prières pour le don précieux mais fragile de la paix», a poursuivi le Saint-Père, alors que la guerre se poursuit entre l’Ukraine et la Russie depuis près de trois ans, non loin de la Finlande.

«Celui qui chante prie deux fois»

L'évêque de Rome a remercié et salué les chorales qui accompagnent les responsables chrétiens, estimant qu’elles représentent «un beau signe d'?cuménisme doxologique» en honorant le Dieu Trinité. Le credo de Nicée, énoncé en 325 et rassemblant dans la même foi trinitaire tous les chrétiens, peut d’ailleurs être compris comme une «extraordinaire “partition“ de la foi»  a expliqué le Souverain pontife, filant la métaphore musicale.

Unis avec le Pape, les responsables chrétiens ont enfin récité la prière du Notre Père, signe de communion entre tous les baptisés.