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Sebastian Sanson Ferrari et Lisa Zengarini – Cité du Vatican

Le Pape François a rencontré ce vendredi Celeste Saolo, secrétaire générale de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), l'agence des Nations unies chargée de coordonner les activités météorologiques et hydrologiques.

Ils ont discuté de leurs préoccupations communes concernant le changement climatique et se sont mis d'accord sur le besoin urgent d'une action coordonnée en faveur du climat.

S'adressant aux médias du Vatican après l'audience, l’ancienne dirigeante du Service météorologique national argentin a déclaré que l'agence des Nations unies se réjouissait d'une collaboration plus étroite avec le Saint-Siège, ainsi qu’avec les autres religions, sur cette enjeu crucial.

«Le Pape François est très préoccupé par ce qui se passe avec le climat», a déclaré Celeste Saolo, «et je pense qu'il y a beaucoup de choses que l'Organisation météorologique mondiale peut faire avec le Vatican pour protéger notre maison commune».

La secrétaire générale a ensuite rappelé que tous les indicateurs suivis par l'OMM, qu'il s'agisse de la hausse des températures mondiales, de l'élévation du niveau des mers ou de la fonte des glaciers, s'aggravaient, ce qui «signifie que nous allons dans la mauvaise direction». Cela, a-t-elle ajouté, «aura des répercussions considérables sur les migrations, les enfants, les femmes, les populations autochtones, les plus vulnérables qui sont ceux qui souffrent le plus».

Le changement climatique affecte les plus vulnérables

Les régions les plus touchées, a-t-elle expliqué, sont l'Afrique, l'Asie du Sud-Est, l'Amérique latine et les Caraïbes, ainsi que les petits pays insulaires en développement qui sont en première ligne face à l'élévation du niveau des eaux. «Nous devons les aider à éviter les conséquences du changement climatique», a-t-elle souligné.

La contribution des religions à l'action climatique

Selon Celeste Saulo, les religions peuvent apporter une contribution importante à l'action climatique et à la construction de l'espoir: «L'action doit être informée par la science, mais portée par la foi», a-t-elle déclaré.

Elle a exprimé l'espoir d'une collaboration plus étroite avec le Saint-Siège à l'avenir. «Nous avons un programme commun et nous pouvons travailler ensemble pour protéger la vie et les moyens de subsistance des gens», a-t-elle déclaré.