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Barsalogho, dans le centre-nord du Burkina Faso a été le théâtre, le 24 août dernier, de l'attaque terroriste la plus meurtrière de l'histoire du pays. Au moins 200 personnes ont été tuées par des tirs d'armes automatiques dans un attentat revendiqué par le Groupe de soutien de l’islam et des musulmans (GSIM, groupe affilié à Al-Qaida). Un bilan qui selon certains témoins pourrait même dépasser les 400 victimes. 

Suite à cette tragédie, l'évêque de Kaya Mgr Théophile Naré avait appelé à une journée de deuil et de recueillement. Ce dimanche, à l'issue de l'Angélus, le Pape François a voulu à son tour partager sa peine auprès des familles des victimes. «C'est avec tristesse que j'ai appris que le samedi 24 août, dans la commune de Barsalogho, au Burkina Faso, des centaines de personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées et de nombreuses autres blessées lors d'une attaque terroriste» a confié le Saint-Père. 

«En condamnant ces attaques odieuses contre la vie humaine, j'exprime ma sympathie à toute la nation et mes sincères condoléances aux familles des victimes» a encore expliqué le Pape qui a demandé que la Vierge Marie «aide le peuple bien-aimé du Burkina Faso à retrouver la paix et la sécurité».