Le Pape prie pour la petite Indi Gregory et ses parents
«Le Pape François s¡¯unit à la famille de la petite Indi Gregory, à son père et à sa mère, prie pour eux et pour elle», a annoncé le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège samedi 11 novembre. Le Saint-Père tourne ses pensées vers tous les enfants qui, en ces mêmes heures, dans le monde entier, vivent dans la douleur ou risquent leur vie à cause de la maladie et de la guerre.
Les parents de la petite Indi, bébé de huit mois en phase terminale à l¡¯hôpital Queen¡¯s Medical Center de Nottingham, au Royaume-Uni, refusent l¡¯arrêt des soins décidé par les médecins. La Haute cour britannique a refusé mercredi 9 novembre le transfert de la petite fille au Bambino Gesù, l¡¯hôpital pédiatrique du Saint-Siège à Rome, qui s¡¯est proposé de l¡¯accueillir. Le bébé souffre d'une maladie mitochondriale grave et rare.
Ce samedi, Indi Gregory a été transférée à l'hospice identifié pour la suspension du maintien en vie. «Là, aujourd'hui, on lui enlèvera le respirateur et on lui mettra un masque à oxygène qu'elle pourra garder pendant une semaine», a déclaré le père de l¡¯enfant, Dean Gregory, à la presse italienne, confiant espérer que son bébé survive jusqu¡¯à lundi. Il se dit «dévasté et en colère» que «le Royaume-Uni ait condamné à mort une petite fille encore en vie au lieu d'accepter l'offre de l'Italie de la soigner sans frais pour le gouvernement britannique». Trois jours avant cette décision de la Haute cour, le gouvernement italien avait accordé en urgence la nationalité italienne au bébé, espérant faciliter son transfert.
Les précédents appels du Pape François
Le Pape est intervenu à plusieurs reprises dans des cas similaires. Le 15 avril 2018, au Regina Coeli, il avait confié à la prière de tous, Vincent Lambert, le petit Alfie Evans et d'autres personnes qui vivent «dans un état de maladie grave, assistés médicalement pour les besoins primaires». «Ce sont des situations délicates très douloureuses et complexes. Nous prions pour que chaque personne malade soit toujours respectée dans sa dignité et soignée d'une manière adaptée à sa condition, avec la contribution unanime des membres de sa famille, des médecins et des autres personnels de santé, dans le plus grand respect de la vie».
«Je voudrais réitérer et confirmer avec force que le seul maître de la vie, du début à la fin naturelle, est Dieu! Et notre devoir, c'est de tout faire pour sauvegarder la vie. Réfléchissons en silence et prions pour que la vie de tous et en particulier de nos deux frères soit respectée», affirmait encore le Pape au terme de l'audience générale du 18 avril 2018.
En 2017, François avait suivi «avec affection et émotion l'histoire du petit Charlie Gard», décédé à moins d'un an, le 28 juillet 2017, dans un établissement londonien de soins palliatifs pédiatriques.
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