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Pope (avec agence)

36 morts et 85 blessés, c’est le dernier bilan officiel des autorités grecques mercredi à la mi-journée de la collision frontale survenue mardi soir entre un convoi de marchandises et un train de passagers effectuant le trajet entre Athènes et Thessalonique. L’accident ferroviaire, le plus meurtrier de l’histoire grecque, a eu lieu au nord de la ville de Larissa, dans le centre de la Grèce à la sortie d’un petit tunnel.

Le Pape François, qui participe aux exercices spirituels de la Curie romaine cette semaine a été informé. «Attristé», il a envoyé un télégramme portant la signature du cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin à Mgr Petros Stefanou, président de la conférence épiscopale de Grèce. Il lui envoie ses prières pour toutes les personnes touchées par cette «tragédie» et présente ses condoléances aux familles. Il porte également sa bénédiction aux blessés, aux secouristes et à toutes les personnes qui participent ou ont participé à secourir les victimes.

Les raisons de l’accident sont pour l’instant inconnues. Dans le cadre de son enquête, la police a arrêté le chef de gare de Larissa. Les pompiers étaient encore sur place à la mi-journée pour récupérer les corps d’éventuelles autres victimes coincées dans l’amas de tôle. Sous la violence du choc, les locomotives et les wagons de tête ont été pulvérisés et les conducteurs de deux trains tués sur le coup.

Le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, qui est allé sur place en milieu de journée et a décrété un deuil national de trois jours, a promis que toute la lumière serait faite sur les circonstances de cet accident de train présenté comme le pire qu'ait connu la Grèce.