蜜桃交友

La rencontre d'aujourd'hui est spéciale, a d’emblée déclaré François, car c'est vous, les petits, qui représentez la grande famille de -Dénomination officielle, Associazione Comunità Papa Giovanni XXIII-, les faisant remercier à voix haute don Oreste Benzi (1925-2007), pour avoir donné vie «à cette belle réalité», et dont la cause de béatification est en cours depuis 2014.  

«Dieu nous connaît un par un»

Un autre aspect important a frappé le Pape dans les présentations envoyées il y a quelque temps par ces jeunes: «Le fait que vous, enfants et jeunes, soyez tous présentés par vos propres noms. Cela plaît à Dieu, qui nous connaît chacun par notre nom. Nous ne sommes pas anonymes, nous ne sommes pas des photocopies, nous sommes tous originaux!», a-t-il lancé, insistant sur cette nécessité formulée par le bienheureux Carlo Acutis. «Dieu nous connaît un par un, avec notre nom et notre visage, qui est unique», a rappelé l’évêque de Rome, évoquant les limites humaines, «parfois lourdes à supporter», mais «cela n'enlève rien à la valeur d'une personne: chacun est unique, est un fils ou une fille de Dieu, est un frère ou une s?ur de Jésus».

«Une communauté chrétienne qui accueille la personne telle qu'elle est aide à la voir comme Dieu la voit. Et comment Dieu nous voit-il? Avec le regard de l'amour. Dieu voit aussi nos limites, c'est vrai, et nous aide à les supporter; mais Dieu regarde surtout le c?ur, et voit chaque personne dans sa plénitude. Dieu nous voit à l'image de Jésus, son Fils unique, et par son amour, il nous aide à lui ressembler de plus en plus», a poursuivi François. En effet, relève le Pape, «Jésus est l'homme parfait, il est la plénitude de l'humain, et l'amour de Dieu nous fait grandir vers cette mesure complète, vers la plénitude».

Et François de citer les signes montrant quand une personne est accueillie avec amour, regardée avec le regard de Dieu: le sourire. «Un sourire est une fleur qui s'épanouit dans la chaleur de l'amour», a-t-il assuré.  

L'hospitalité de la communauté Jean XXIII

Le Pape est ensuite revenu sur «l'expérience du foyer familial». Le père Oreste Benzi a commencé l'expérience de l'hospitalité et du partage de la vie à plein temps; et de là est né ce qu'il a appelé «la maison familiale». Une expérience qui s'est multipliée, en Italie et dans d'autres pays, et qui se caractérise par l'accueil dans la maison de personnes qui deviennent véritablement leurs propres enfants régénérés par l'amour chrétien. Un père et une mère qui ouvrent les portes de leur maison pour donner une famille à ceux qui n'en ont pas.

Il y a de la place pour tous: mineurs, handicapés, personnes âgées, Italiens ou étrangers, et tous ceux qui cherchent un point fixe pour repartir, une famille dans laquelle se retrouver.

François s’est ensuite adressé personnellement à certains des enfants, comme Francesco, six ans, dont la maman est malade, Biagio, 14 ans, et Sara, 13 ans échappée d'Irak. «Vous qui aimeriez voir votre grand-mère qui est partie au ciel, parlez-lui dans votre c?ur et suivez ses bons exemples, et un jour vous la reverrez», a conseillé le Pape. «Vous qui, comme tant d'adolescents, avez du mal à percevoir la beauté de la messe, n'ayez crainte: au moment opportun, Jésus vivant vous fera sentir sa présence», a-t-il enfin assuré.