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Pape Fran?ois, Palais apostolique, 24 f¨¦vrier 2019 Pape Fran?ois, Palais apostolique, 24 f¨¦vrier 2019  

´¡²Ô²µ¨¦±ô³Ü²õ: ?il n¡¯y a rien de plus grand et de plus f¨¦cond que l¡¯amour?

Avant de prier l¡¯´¡²Ô²µ¨¦±ô³Ü²õ avec les p¨¨lerins rassembl¨¦s Place Saint-Pierre, le Pape Fran?ois a comment¨¦ l¡¯?vangile de ce dimanche 24 f¨¦vrier. Un passage qui aborde ?un point central et caract¨¦ristique de la vie chr¨¦tienne: l¡¯amour des ennemis?.

Adélaïde Patrignani ¨C Cité du Vatican

«Je vous le dis, à vous qui m¡¯écoutez: Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. Souhaitez du bien à ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient.» (Lc 6, 27-28). Ainsi commence l¡¯Évangile qui nous est proposé ce dimanche. Les prescriptions de Jésus, rapportées par saint Luc, ne sont pas «une option, c¡¯est un commandement», a d¡¯emblée précisé le Pape François. Mais cette exigence n¡¯est pas au-delà de nos forces, pour autant que l¡¯on se mette à l¡¯écoute du Seigneur¡­ «et alors cela devient possible!», a assuré le Pape, rappelant que Jésus «s¡¯est fait homme» non pas «pour nous laisser tels que nous sommes, mais pour nous transformer en hommes et en femmes capables d¡¯un amour plus grand, celui de son Père et de notre Père».

Se laisser transformer par le Christ

La suite de l¡¯Évangile va dans ce sens: «Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux», demande Jésus. Celui qui s¡¯efforce de suivre le Seigneur «devient fils de Dieu et commence à ressembler vraiment au Père qui est aux cieux». Une transformation radicale, qui dépasse voire démentit ce que l¡¯on aurait pu imaginer. «Nous n¡¯avons plus besoin d¡¯être violents, avec les mots et les gestes; nous nous découvrons capables de tendresse et de bonté; et nous sentons que tout cela ne vient pas de nous mais de Lui! Et donc ne nous en vantons pas, mais soyons seulement reconnaissants», a recommandé le Saint-Père.

L¡¯amour, marque de reconnaissance du chrétien

«La logique de l¡¯amour, qui culmine dans la Croix du Christ, est l¡¯insigne du chrétien et nous pousse à aller à la rencontre de tous avec un c?ur de frère», a-t-il également déclaré. «Il n¡¯y a rien de plus grand et de plus fécond que l¡¯amour», a poursuivi François, puisqu¡¯il «confère à la personne toute sa dignité, alors que la haine et la vengeance la diminuent, défigurant la beauté de la créature faite à l¡¯image de Dieu». Le commandement d¡¯amour du Seigneur Jésus fait advenir «la révolution de l¡¯amour, dont les principaux personnages sont les martyrs de tous les temps». Le Fils de Dieu «nous assure que notre comportement, empreint d¡¯amour envers ceux qui font le mal, ne sera pas vain». «Donnez, et l¡¯on vous donnera: c¡¯est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous», est-il écrit au dernier verset de l¡¯Évangile de ce dimanche. «Ce sera une belle chose que Dieu nous donnera si nous sommes généreux, miséricordieux», a souligné le Pape.

Mise en garde contre les ¡°collectionneurs d¡¯injustice¡±

En conclusion de son message, le Pape a rappelé l¡¯importance du pardon, évoqué dans «cette parole sainte de Jésus, brûlante comme le feu». «Nous devons pardonner parce que Dieu nous a pardonnés et qu¡¯il nous pardonne toujours», a-t-il affirmé. «Si nos c?urs s¡¯ouvrent à  la miséricorde, si le pardon est scellé par une accolade fraternelle et si les liens de la communion se resserrent, nous proclamons devant le monde qu¡¯il est possible de vaincre le mal par le bien», a résumé le Souverain Pontife. «Parfois il est nous est plus facile de nous souvenir des torts que l¡¯on nous a faits et des maux que l¡¯on nous a faits et non des choses bonnes», a-t-il par ailleurs fait remarquer, regrettant que cela «devienne une maladie» chez certains. «Ce sont des ¡°collectionneurs d¡¯injustice¡±, ils se rappellent seulement les mauvaises choses qu¡¯on leur a faites», a-t-il insisté. Jésus nous invite à «faire le contraire»: ainsi, «quand quelqu¡¯un vient avec une rumeur, qui parle mal de l¡¯autre, dire ¡°Mais oui, peut-être, mais il a cela de bon¡±». En bref, «renverser le discours. C¡¯est ça, la révolution de la miséricorde», a indiqué le Pape.

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24 f¨¦vrier 2019, 12:40