´¡²Ô²µ¨¦±ô³Ü²õ: la famille de Nazareth est sainte car J¨¦sus en est le centre
Adélaïde Patrignani ¨C Cité du Vatican
«L¡¯étonnement et l¡¯angoisse sont deux éléments sur lesquels je voudrais attirer votre attention», a commencé le Saint-Père au début de son allocution précédant la prière dominicale de l¡¯Angélus.
Étonnement et émerveillement, la bonne recette relationnelle
Aux très nombreux fidèles rassemblés Place Saint-Pierre, le Pape a d¡¯abord parlé de cette réaction qu¡¯évoque à deux reprises l¡¯évangéliste (Lc 2,41-52): autour de Jésus, les docteurs de la Loi «s¡¯extasiaient sur son intelligence et sur ses réponses» (v 47), et en retrouvant leur fils, «ses parents furent frappés d¡¯étonnement» (v 48). «S¡¯étonner et s¡¯émerveiller », a expliqué le Souverain Pontife, «c¡¯est le contraire du fait d¡¯interpréter la réalité qui nous entoure et les évènements de l¡¯histoire selon nos critères». Au contraire, cela consiste à «s¡¯ouvrir aux autres, comprendre les raisons des autres». Un comportement indispensable pour «assainir des relations compromises» ou «pour guérir les blessures ouvertes dans l¡¯environnement familial», a souligné le Pape, qui a ensuite prodigué le conseil suivant: «si vous avez des problèmes dans votre famille pensez aux bons côtés qu¡¯a la personne de la famille avec laquelle vous avez des problèmes, et émerveillez-vous de cela». Bien souvent malheureusement, «nous tenons pour sûr que nous avons raison et nous fermons la porte aux autres».
Une souffrance liée à l'amour
Le deuxième élément est l¡¯angoisse, exprimée par Marie dans l¡¯Évangile (v 48): «Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant», dit-elle à son fils retrouvé. Une angoisse qui «manifeste la centralité de Jésus dans la Sainte Famille», d¡¯après le Souverain Pontife. Un peu plus tôt, saint Luc nous explique que l¡¯enfant «grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse» (v 40). Cette croissance se déroule aussi dans le c?ur de ses parents, a analysé le Pape. Ainsi «leur affection et leur compréhension à son égard augmentaient». De là découle la sainte de la «famille de Nazareth»: «elle était centrée sur Jésus, c¡¯est vers Lui qu¡¯étaient tournées toutes les attentions et les sollicitudes de Marie et de Joseph».
Ne jamais être séparé de Lui
Les sentiments des parents de l¡¯Enfant Jésus devraient être les nôtres, a enfin estimé le Saint-Père. En particulier lorsque «nous sommes loin de Lui». «Nous devrions éprouver de l¡¯angoisse lorsque pendant plus de trois jours nous oublions Jésus, sans prier, sans lire l¡¯Évangile, sans ressentir le besoin de sa présence et de sa consolante amitié», a-t-il affirmé. «Tant de fois les jours passent sans que je me souvienne de Jésus: mais cela est mauvais, cela est très mauvais», a insisté François.
La Vierge Marie et saint Joseph retrouvent Jésus dans le Temple, en train d¡¯enseigner: une indication supplémentaire pour le rencontrer, nous aussi, «dans la maison de Dieu», notamment «dans la célébration eucharistique». C¡¯est à la messe qu¡¯«Il nous parle, Il nous offre sa Parole qui illumine notre chemin, Il nous donne son Corps dans l¡¯Eucharistie d¡¯où nous tirons de la force pour affronter les difficultés de chaque jour», a conclu le Pape, avant de prier avec la foule pour «toutes les familles du monde».
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