Journ¨¦e de ±è°ù¾±¨¨°ù±ð du Pape Fran?ois ¨¤ Bari en juillet pour le Moyen-Orient
Marie Duhamel - Cité du Vatican
Depuis le début de son pontificat, le Pape n¡¯a eu de cesse d¡¯invoquer la paix au Moyen-Orient. En septembre 2013, il tentait déjà d¡¯empêcher des frappes occidentales en Syrie, convoquant une veillée de prière place Saint-Pierre, réunissant des milliers de personnes plongées dans un long silence. Il n¡¯a eu de cesse d¡¯appeler à une solution diplomatique, à la responsabilité des politiques, à la conversion des c?urs. Le Saint-Père se soucie des peuples, et en particulier des chrétiens d¡¯Orient.
Ne pouvant faire le lui-même le déplacement en Irak, après l'exode des chrétiens de la plaine de Ninive en août 2014, il envoie le cardinal Fernando Filoni, préfet de la Congrégation pour l'Évangélisation des Peuples, apporter du réconfort aux déplacés irakiens à Erbil où ils ont fui Daesh. Et parce que le terroriste ne regarde pas si le chrétien qu¡¯il s¡¯apprête à tuer est syro-catholique, chaldéen ou orthodoxe, François souhaite un rapprochement des Églises chrétiennes face à ce qu¡¯il qualifie d¡¯«?cuménisme du sang».
Dans ce contexte, «l¡¯exode massif des chrétiens» accélère la rencontre tant attendue entre le Pape et le patriarche de Moscou et de toutes les Russie. En février 2016, dans une déclaration conjointe historique signée à Cuba mille ans après le schisme, François et Kirill appellent à la négociation et à «une aide humanitaire massive» en Syrie et en Irak.
On ne sait pas si le 7 juillet prochain, le patriarche russe orthodoxe sera à Bari, mais ce pourrait être le cas, la ville accueillant les reliques de saint Nicolas. La rencontre de paix est en tout cas ouverte aux responsables de toutes les Églises du Moyen-Orient. Ils ont tous été invités par François.
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